18 Février 2016
MILA - La culture de l’ail dans la localité de Teleghma et les régions du sud de la wilaya de Mila présente "les prémices d’un développement futur notable", a indiqué mardi à l’APS le directeur des services agricoles, Rabah Ferdas.
Les 688 hectares consacrés à cette culture près des localités de Teleghma, de Chelghoum-Laïd et de Tadjnanet ont permis la production, au terme de la saison écoulée, de 362.000 quintaux avec un rendement moyen de 520 quintaux à l’hectare, a souligné le même responsable.
Ils sont 160 agriculteurs à cultiver l’ail commun dans la wilaya de Mila, a indiqué, de son côté, le responsable de la subdivision agricole de Teleghma, Mehenni Abaza, qui relevé qu’à Djedira, 700 quintaux d’ail sont récoltés par hectare.
Le wali, Abderrahmane Madani Fouatih, qui a visité, mardi, une exploitation agricole dans la commune de Teleghma, a plaidé pour "l’émergence d’un pôle d’excellence" agricole dans cette région avec, éventuellement, l’aménagement, à Ouled Khelouf, d’une zone d’activités pour attirer les investisseurs en agroalimentaire.
L’exploitation du futur périmètre irrigué à partir du barrage de Beni-Haroun qui s’étendra sur 4.447 hectares, près de Teleghma, est appelée à renforcer cette vocation agricole. Selon les responsables du secteur de l’hydraulique, une première tranche de 1.400 hectares sera exploitée dès avril prochain.
Le wali a souligné avoir prévu une rencontre avec les responsables de l’Agence nationale des barrages et transfert (ANBT) pour mettre en place les mesures opérationnelles à même de permettre d’exploiter ce périmètre dont les travaux sont terminés et n’attendent plus que le transfert d’eau.