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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

Variabilite´ des précipitations annuelles du Nord-Ouest de l’Algérie (étude scientifique)

 

Hind Meddi Mohamed Meddi Laboratoire de recherche eau, roche et plante

Centre universitaire de Khemis Miliana

44225 Khemis Miliana Algérie Tirés à part : H. Meddi

 

Résumé

L’Ouest algérien a été le lieu dès la fin des années 1970 d’une sécheresse caractérisée par une sévérité, une ampleur et une persistance du déficit pluviométrique remarquables. Les 26 postes pluviométriques pris en compte dans cette étude répondent à des critères de pourcentages de lacunes faibles.

La période d’observation (1940/1941-2003/2004) des différents postes de mesure encadre l’éventuelle période de fluctuation climatique et a permis de retenir un nombre suffisant de données fiables pour faire une analyse comparative intéressante du point de vue régional même si la répartition des stations n’est pas toujours homogène sur l’ensemble de la zone d’étude.

Les représentations graphiques montrent qu’au cours du dernier siècle, l’Algérie du Nord a connu une alternance de périodes sèches et humides.

Il apparaît d’une façon générale une tendance à la hausse de la pluviométrie couvrant les années 1930 et 1950. La baisse de la pluviométrie est en revanche marquée au début des années 1940 et au milieu des années 1970. La réduction de la pluviométrie dépasse 36 % dans la région de Mascara et à l’extrême ouest. En revanche, elle est de l’ordre de 20 % au centre (plaine de la Mitidja).

La sécheresse enregistrée durant les deux dernières décennies n’a connu d’équivalent, ni en durée, ni en intensité sur l’ensemble de la période étudiée. Le test sur les tendances séquentielles a confirmé l’existence de trois grandes tendances durant le dernier siècle. Une augmentation dès 1945-1946 qui a fait suite à une phase relativement sèche et une décroissance des précipitations à partir de la décennie 1970. L’étude de la persistance de la sécheresse, en utilisant les chaînes de Markov, a montré que, pour avoir une année non sèche après une année sèche, la probabilité est plus importante au centre du pays qu’à l’ouest, et pour avoir deux années sèches successives, la probabilité est plus importante à l’ouest qu’au centre. 

Mots clés : Algérie, chaînes de Markov, pluviométrie, sécheresse

 

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