ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )
30 Avril 2017
Selon la direction de l’environnement de la wilaya de Annaba, les plaintes déposées par cette association à l’encontre du propriétaire de cette usine, soi-disant à la demande des riverains, sont infondées, et il y aurait eu beaucoup de bruit pour rien.
L’alerte à la pollution lancée en juin 2014 par une association de lutte pour la préservation de l’environnement contre une entreprise de fabrication d’engrais agricoles, établie en bordure de la RN 44, à la sortie de la ville de Berrahal, a fait long feu.
Selon la direction de l’environnement de la wilaya de Annaba, les plaintes déposées par cette association à l’encontre du propriétaire de cette usine, soi-disant à la demande des riverains, sont infondées et il y aurait eu beaucoup de bruit pour rien.
“Nous sommes formels là-dessus, la fabrique d’engrais phosphatés, dénommée Eurl Agrifed, ne présente aucun danger pour l’environnement. Une commission d’enquête dépêchée par la direction de l’environnement s’est rendue sur les lieux en présence de représentants de la commune de Berrahal, dont dépend territorialement cette installation. Nos spécialistes ont procédé à une minutieuse inspection de la zone, sans trouver la moindre trace de pollution de quelque nature que ce soit. Les mêmes investigations ont concerné le circuit de conditionnement des produits de cette unité, et aucune anomalie dans le cahier des charges n’a été décelée, si ce n’étaient des remarques concernant le stockage en lieu clos desdites marchandises. Nous avons fait part de nos conclusions à qui de droit et il n’y a pas lieu de s’étaler plus sur ce sujet. Pour nous, le dossier est clos”, a indiqué ce responsable que nous avons contacté.
Conforté par l’arbitrage de la direction concernée et par ceux de 5 experts judiciaires agréés, le propriétaire de l’usine mise à l’index par l’association ne compte pas s’arrêter là. “J’ai été accusé à tort de pollution, j’ai été traîné devant les tribunaux par des personnes qui occupent indûment mes terres, tout ça parce que le président de l’association de protection de l’environnement, qui ne représente en vérité que lui-même, en a décidé ainsi.
J’ai perdu beaucoup trop de temps dans les prétoires et les cabinets d’experts au détriment de ma vie familiale et de mon travail, et cela me motive pour poursuivre tous ceux qui m’ont malmené injustement”, s’indigne Ali Thabet. Et d’affirmer que cette affaire d’atteinte à l’environnement n’est qu’un sordide coup monté qui aurait été fomenté à son encontre par le président de l’association en question et les riverains.
“Les riverains occupent l’une de mes terres située juste à côté de l’usine, et ils ont inventé toute cette histoire dans le but inavoué de me contraindre à quitter les lieux. Le problème pour eux est que le lotissement sur lequel ils ont érigé leurs constructions illicites m’appartient en toute propriété depuis 2003 et que je m’étais refusé par humanité de les faire partir, mais maintenant je suis décidé à le faire”, soutient-il.
Exhibant les grosses de 8 jugements qui le rétablissent dans ses droits légitimes, ainsi que le livret foncier sur lequel figurent les lots au centre de toute cette polémique, il assure qu’il fera tout afin que ceux qui lui ont fait du mal répondent pour leurs actes devant la justice algérienne.
A. ALLIA