Approvisionnement en eau potable dans la wilaya de Médéa La déviation Ghrib-Berrouaghia non effective
La mise en service du projet qui devait permettre de recevoir un volume supplémentaire de 12 000 m3 accuse du retard.
L’approvisionnement en eau potable de la ville de Médéa et de 4 communes limitrophes d’une manière régulière et quotidienne à partir de la déviation du système Ghrib-Berrouaghia, qui devait commencer à compter du début du mois d’octobre, n’a toujours pas lieu. Le coup d’envoi de la mise en service du projet donné par Hocine Necib lors de sa dernière visite n’a pas été suivi d’effet, si l’on sait que l’approvisionnement de l’agglomération chef-lieu est toujours soumis à une programmation de la distribution à raison d’un jour sur trois et parfois plus en période estivale.
Ainsi, la mise en service du projet, qui devait permettre aux communes concernées de recevoir un volume supplémentaire de 12 000 m3 par jour et relever le volume total distribué à 60 000 m3 vers la fin de l’année, semble s’être heurtée à des problèmes techniques qui ont été à l'origine du retard. D’ailleurs, une réunion consacrée au secteur des ressources en eau dans la perspective de la préparation de la saison estivale s’est déroulée, dimanche, sous la présidence du wali, Mohamed Bouchema, en présence du secrétaire général du ministère des Ressources en eau, accompagné de cadres centraux, et des responsables locaux concernés.
Au cours de son intervention, le premier responsable de la wilaya mettra en exergue le déficit enregistré en la matière et les efforts à consentir en vue de l’achèvement des programmes alloués dans les délais impartis, sachant que la wilaya a bénéficié d’un volume de 200 000 m3 d’eau acheminé à partir du barrage de Koudiet Acerdoune, est-il noté. Le secrétaire général du ministère des Ressources en eau a, quant à lui, souligné la nécessité de veiller à l’entretien des infrastructures et d’assurer le contrôle des réseaux par une gestion de proximité en vue de garantir un meilleur service public de l’eau potable. D’une capacité de plus de 28 millions de m3, le barrage de Béni Slimane, dont l’achèvement était prévu pour la fin de l’année écoulée et sa mise en eau en novembre, accuse un retard par rapport aux engagements donnés lors de la visite du ministre.
Ayant une portée stratégique pour la région, l’ouvrage permettra l’irrigation d’un périmètre agricole d’une superficie de 2000 ha dans un premier temps, alors que la superficie irriguée sera augmentée de 600 ha afin d’élargir les superficies céréalières et arboricoles de la zone. On indique que le taux d’avancement du barrage a atteint 97% à travers le bilan fourni à l’occasion de la présentation du secteur lors de la même réunion, selon le communiqué émis par la cellule de communication du cabinet du wali.
M. EL-BEY