ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )
29 Avril 2018
L’intégration progressive de l’énergie solaire est une option inévitable compte tenu des coûts de plus en plus élevés des énergies classiques et de leurs retombées sur l’environnement.
Lors de la journée d’étude sur les énergies renouvelables, tenue mercredi, à la Maison de l’environnement de Mila, le wali a appelé les collectivités locales à s’orienter vers cette option pour l’alimentation des établissements étatiques relevant de leur responsabilité.
Mettant en avant les coûts des énergies classiques (électrique et fossile), le wali a plaidé pour l’idée de mettre les écoles, les mosquées et les structures de santé au photovoltaïque. Il a d’ailleurs annoncé que des groupes scolaires seront alimentés à l’énergie solaire dès la prochaine rentrée scolaire (2018-2019). Il s’agit, précisera-t-il, d’un groupe scolaire dans la commune d’Oued Seguen et un autre à celle de Grarem Gouga. Le wali soulignera, toutefois, que les établissements concernés seront branchés au réseau électrique pour faire face à d’éventuelles défaillances du système fonctionnant au solaire.
Le représentant des services de l’hydraulique a, pour sa part, défendu l’idée d’introduire l’énergie solaire dans l’exploitation des forages hydrauliques et des stations d’épuration, très nombreux dans la région, pour agir sur les factures de consommation d’électricité et de fuel. «Nous exploitons plus de 700 forages hydrauliques à travers la wilaya et un réseau de 6 grandes stations d’épuration. Imaginons quels seraient les intérêts pécuniaires et écologiques si toutes ces structures tournaient au photovoltaïque», notera-t-il. Par ailleurs, les applications des panneaux solaires dans le monde de l’agriculture ont été mises en évidence par le directeur de la Chambre de l’agriculture, qui a plaidé pour l’usage de cette énergie dans l’irrigation, l’élevage avicole et le froid, en insistant sur l’impératif de préparer le fellah à cette option à travers des campagnes de sensibilisation.
«Il n’est pas facile de faire adhérer les agriculteurs à cette idée de changement, d’où la nécessité de les sensibiliser au préalable», explique-t-il. Signalons qu’en raison de sa position géographique, l’Algérie dispose d’énormes potentialités dans ce domaine. A ce propos, un spécialiste en énergies renouvelables, Mahdi Kharfi, participant aux travaux de cette journée, assure : «L’Algérie jouit en moyenne de 10 heures d’ensoleillement par jour, ce qui fait de l’option du photovoltaïque un choix particulièrement rentable.»