
Nom officiel | République algérienne démocratique et populaire |
Nom propre | الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية (ar) |
Continent | Afrique |
Sous-continent | Afrique du Nord |
Population (palmarès : 33e) | 43 820 839 habitants (2020) |
Croissance démographique | 1,90 % / an |
Superficie | 2 381 741 km² |
Densité | 18,40 habitants / km² |
PIB (palmarès : 55e) | 180,689 milliards $USD (2018) |
PIB/habitant (palmarès) | 4 279 $USD (2018) |
Croissance du PIB | 2,10 % / an (2018) |
Espérance de vie (palmarès) | 77,80 ans (2019) |
Taux de natalité | 23,80 ‰ (2019) |
Indice de fécondité | 3,00 enfants / femme (2019) |
Taux de mortalité (palmarès) | 4,55 ‰ (2019) |
Taux de mortalité infantile (palmarès) | 21,00 ‰ (2019) |
Taux d'alphabétisation | 78,00 % (2018) |
Langues officielles | Arabe, Tamazight (Français couramment parlé) |
Monnaie | Dinar algérien (DZD) |
IDH (palmarès : 112e) | 0,759 / 1 (2018) |
IPE (palmarès) | 57,18 (2018) |
Nature de l'État | République |
Chef de l'État | Président Abdelmadjid Tebboune |
Fête nationale | 1er novembre (déclenchement de la révolution en 1954) |
Codes ISO | DZ, DZA |
Gentilé | Algérienne, Algérien |
Touristes (palmarès) | 2 451 000 personnes (2017) |

L’Algérie est un pays d’Afrique du Nord qui fait partie du Maghreb. Il est bordé à l’est par la Tunisie et la Libye, au sud par le Niger et le Mali, à l’ouest par la Mauritanie, le Sahara occidental et le Maroc. Il est baigné au nord par la mer Méditerranée.

La croissance économique a donc fait des bons, jusqu’à +6 % par an. Mais l’Algérie reste très, voire trop, dépendante de cette manne pétrolière, qui représente jusqu’à 85 % de ses exportations. Surtout qu’avec l’importante fluctuation des prix des matières premières, le risque de fragiliser les finances publiques du pays est très fort.
L’Algérie s’est, enfin, lancée dans le développement de ses infrastructures, en piteux état dans nombre de régions, et les moyens qu’elle possède désormais lui permettent de remettre le pays en marche après plus d’une décennie de troubles politiques graves dans les années 1990. Autoroutes, barrages, usines électriques et de dessalement de l’eau de mer, les projets en cours de réalisation ne manquent pas.
Le chômage, très important, est en régression partielle mais insuffisante, ce qui améliore un peu la situation sociale de nombreux Algériens. Cependant, les zones rurales restent souvent à l’écart du développement, et sont le foyer principal du mécontentement. Contestation qui atteint désormais les grandes villes depuis le début 2019, avec des manifestations hebdomadaires dans tout le pays.

L’Algérie doit faire face à plusieurs menaces : d’une part le terrorisme ponctuel continue à peser sur le moral des Algériens et menace toujours les investissements étrangers, peu nombreux.
D’autre part, le désert continue à avancer, et menace de son côté l’agriculture. Un problème sérieux qu’il faudra combattre avec plus de conviction que les autorités n’en ont à l’heure actuelle.
Enfin, la démographie galopante et qui continue à progresser amène un nombre toujours plus grand de jeunes sur le marché du travail, auxquels il faudra bien fournir un emploi et un avenir. Au risque sinon d’intensifier l’émigration, notamment des mieux formés, qui aspirent à une vie meilleure à l’étranger.