Nos problèmes environnementaux sont les conséquences directes et indirectes de la corruption
En Algérie, il me semble que quatre-vingt pour cent au moins de nos problèmes environnementaux sont les conséquences directes et indirectes de la corruption ainsi que de l'oligarchisme et du clientélisme qui polluent tout l'écosystème sociale, économique et biologique Algérie.
Cet environnement malsain de l'environnement algérien, a crée une sorte d'envelloppement toxique et stérilisant qui entoure et influence négativement la plupart des secteurs de la gouvernance algérienne et donc des dimensions du quotidien des Algériens. Si bien que ce qui reste des origines de ces problèmes écologiques est à incomber aux effets perverses, eux aussi directes et indirects, de l'absence d'un état de droit, de justice et de liberté au sein de la société algérienne.
La question de l'environnement en Algérie dépasse donc de très loin celle de l'efficacité ou de la pertinence des institutions, de la planification, ni même de la législation environnementales. Aucune mesure, aussi sentationnelle et solannelle qu'elle pourrait nous parait ne saurait s'avérer réellement efficace sur le long terme sans cette radicalité.
Car, quasiment tout de censé et de visionnaire a déjà été dit, planifié ou légiféré depuis au moins une vingtaine d'année, sans jamais avoir été réalisé, ni même pris en compte de manière complète et sincère par nos politiques ainsi que par leurs inféodés au sein de la société civile.
Sans cette dépollution de fond et de forme préalables, il me parait très optimiste voire même démagogique de parler d'un projet de transition écologique réellement opérationnel.
Surtout quand ce projet a tout l'air, sur le terrain, de servir en premier lieu un développement durable qui a pour condition viscérale le dévorement durable de pays comme le nôtre.
Quant les énergies renouvelables, la sobriété ainsi que l'efficacité énergétique sont les arbres de bonne volonté affichées qui cachent la forêts de pratiques et d'ambitions où le gaz de schiste ainsi que l'exploitation des terres rares sont au coeur d'une nouvelle rentre, certes plus diversifiées dans la forme.
Mais dont le fond reste le même que celle qui a paralysée depuis plusieurs décennies l'économie algérienne dans une léthargie populiste et schizophréne; qui aura surtout fourni au final une énergie bon marché, et cela malgré les précédentes embellies tarifaires des cours du pétrole et du gaz, du fait de la nature largement importatrice de l'économie algérienne.
Parlons également de toute la matière grise, elle aussi, la plupart du temps, cédée à prix d'or, à cause d'une fuite quasi systémique de la matière grise algérienne la plus compétente, incapable de trouver un terrain endémique pour s'épanouir et développer ses talents. Tous ces chercheuses et chercheurs, entrepreneurs en puissance qui auraient pu profiter d'une biodiversité biologique, de ressources naturelles et même humaines qui ne profitent guére au développement de la science algérienne, ni à l'émergence d'une culture de l'innovation nationale.
Or, c'est une des conditions incontournable d'un développement durable algérien digne de ce nom, dynamique, ingénieux à produire des solutions technologiques, mais aussi d'ingénieries sociales, de développements personnels, de programmation neurolinguistiques, d'agricultures biologiques locales et encore plus de bien-être ainsi que de convivialité sociale...