27 Avril 2022
Une des grandes maladies de nos institutions chargées de la protection du patrimoine matériel et immatériel algérien (biodiversité incluse) est sans l’ombre d’un doute la manie de produire des inventaires à tout va ...
Des inventaires qui , non seulement souffrent la plupart du temps de lacunes méthodologiques flagrantes, mais ne donnent la plupart du temps suite à aucune entreprise de préservation et de protection ou de mise en valeur.
J’irais même jusqu’à déplorer que cette fâcheuse tendance soit contre-productive et qu’elle va jusqu’à favoriser la pérennité d’une certaine inertie.
Comme si, une fois ces pseudos inventaires réalisés, soit avec deux bout de ficelles, soit à coup de grands frais détournés, le travail pour lequel ils sont censés avoir été accomplis aura été achevé.
On confond ainsi la fin et le début, la première et la dernière pierre d’un édifice...