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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

"Bou Saada La saga des moulins à grains" par farouk Zahi

En plus d’être source de vie, l’eau dans l’oasis de Bou Saada, a été source d’énergie motrice. Le génie hydraulique, en faisait bon usage. C’est ainsi, que depuis les temps où la mémoire puisse s’en rappeler, elle a servi à désaltérer l’homme et les bêtes, à irriguer le jardin vivrier et à faire tourner l’aube du moulin. Escarpé, le relief se prêtait à rendre le cours d’eau de l’oued impétueux, par endroits, pour pouvoir faire mouvoir l’aube pesant plusieurs tonnes. Le cours, d’une eau pérenne, issu du massif du Djebel Messaâd d’où il dévale sur plusieurs kilomètres, creuse la roche sur une profondeur de plusieurs mètres. Encaissé et sinueux, il devient moins tourmenté à hauteur des grottes appelées « Tanières des lionnes », pour se laisser enjamber par un gué. Le ruissellement des rares précipitations, a érodé un talweg de strates telluriques, rares dans le monde, appelées par les géologues : « Quiestas de Bou Saada ». Elles portent le nom local de « Z’regat » par corrélation avec les tons bleuâtres de leur couleur. Le premier habitant, s’est installé justement là où l’eau constituait, un atout majeur pour sa survivance. Agro pasteur, il s’est citadinisé au voisinage de la ressource hydrique. Il aura à développer le génie hydraulique par un savoir faire industrieux, à même de transformer le produit de la terre, en produit assimilable notamment le grain céréalier. Son succédané, le son, faisait la soudure hiverno-printanière quand, les pacages étaient trop maigres pour alimenter le bétail. Immensément grande, la roue en bois ouvragé, comportait un axe qui entraînait la roue d’acier placée à l’intérieur. Cette dernière transmettait le mouvement, à l’aide d’une large courroie de cuir, à l’engrenage de la meule supérieure. Il n’était pas rare que de fâcheux accidents soient occasionnés par la rupture de cette « bestiale » courroie. L’aube, plaçait parallèlement à la bâtisse, pouvait atteindre jusqu’à six mètres de diamètre, surmontée d’une amenée d’eau, elle tournait dans sa moitié inférieure, dans une fosse profonde. Faites de bois de genévrier, les poutres parallèles partaient, tels des rayons, de l’axe vers la circonférence pour se solidariser par des caissons en circonvolution. L’ouvrage, transpercé par de grosses tiges filetées arrimées par de gros boulons, grinçait quand même sous le poids de la cascade. (...)

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           http://sidielhadjaissa.over-blog.com/article-bou-saada-la-saga-des-moulins-a-grains-par-farouk-zahi-46914952-comments.html

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