ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )
20 Avril 2012
L’économie verte sera un passage obligé d’ici 2025, estimaient hier des spécialistes de l’environnement, lors d’une table ronde consacrée aux économies d’énergie, aux changements climatiques et à la crise de l’eau dans le monde.
«L’Algérie n’est pas concernée par la réduction des gaz à effet de serre. Cela dit, elle en subit les retombées », estime M. Mustapha Mekideche, architecte, chargé de la coopération au niveau du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme. Cependant, il affirme que «nous sommes concernés par ses impacts sur le plan économique ». Il rappellera, dans ce sens, l’engagement du secteur de Cherif Rahmani dans la politique de protection de l’environnement. Un engagement illustré notamment par l’élaboration de plusieurs textes. Pour ce spécialiste, il faut prôner l’énergie verte qui servira de transition vers un développement durable. Le même constat sera dressé par la majorité des invités du forum d’ El Moudjahid. Selon M. Khaldoun, concernant l’influence de l’énergie sur l’habitat, actuellement nous en vivrions les prémices. «Il faut penser à l’utilisation d’autres sources d’énergie, moins dommageables», estime l’intervenant. Cette suggestion induit le changement du modèle de consommation, qui implique l’ensemble des secteurs. Ainsi, on évoquera l’impératif de concevoir des architectures bioclimatiques, introduisant des matériaux consommant moins d’énergie. Au plan environnemental, cela se caractérisera par une désertification, une montée des eaux et la dégradation des sols. Le tourisme subira également de lourdes conséquences. Mustapha Kara, directeur général de l’Agence nationale des recherches climatiques, de son côté, a évoqué la nécessité de se préparer sérieusement «pour l’étape transitoire de 2020 afin d’adapter l’économie actuelle à l’économie verte». En outre, il sera souligné que la contribution à la lutte contre l'effet de serre représente une économie d'émission de millions de tonnes d'équivalent CO2. Elle permet la promotion des biocarburants de demain et la recherche de nouveaux débouchés se substituant aux énergies polluantes. L’Afrique, sur ce plan, serait considérée comme un capital à préserver. A noter que les Etats-Unis produisent des gaz à effet de serre d’un équivalent de 20 tonnes de CO2, alors que le Canada en produit 17, la Russie 11 et l’Union européenne 11 également. Enfin, M. Boudissa, premier ministre de l’Environnement de l’Algérie indépendante, a, pour sa part, plaidé pour une campagne d’agrobiologie, en insistant sur l’importance de réduire l’utilisation des produits chimiques dans l’agriculture.
Source: Le Soir d'Algérie
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