ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )
23 Mars 2010
Des études à lancer et des marchés à saisir
Le littoral oranais menacé L’arbre, l’eau et l’environnement: une question de défi De nombreuses associations locales, à l’image de «Bel-Horizon» et «El-Fadjr»
d’El-Kerma, s’apprêtent à célébrer la Journée mondiale de l’eau qui
coïncide, chaque année, avec le 22 mars. Il semble ainsi utile de dresser
un état des lieux pour mieux percevoir l’avenir. En effet, «les secteurs de la forêt et de l’eau sont considérés comme étant deux domaines stratégiques, étant donné leur apport à l’économie et leur lien avec le devenir de l’humanité, d’autant plus que les prochaines décennies sont essentiellement caractérisées par le réchauffement climatique qui engendre un dérèglement inquiétant. Ce phénomène mondial (…) peut entraîner de lourdes conséquences dont le tarissement des sources hydriques, le changement de dates de floraison, la salinisation des sols et des nappes aquifères, l’apparition des espèces de climat chaud en plein hiver, la disparition des forêts… etc », soutient le docteur Moussa Kacem de l’université d’Oran, dans une étude scientifique.
La réflexion pour la préservation des deux ressources constituées par l’eau et l’arbre, est plus que d’actualité. Il s’agit de changer notre façon de voir et notre manière d’agir pour garantir la sauvegarde de ces deux ressources. Le pays doit également fonder son économie sur des projections futuristes et réalistes, s’inspirant des éventuels changements géographiques d’abord, puisque les littoraux et les physionomies de nos plages et zones périphériques ne seront plus reconnaissables suite, bien entendu, à l’élévation du niveau moyen des mers et des océans qui provoqueront des envahissements et des engloutissements des terres, notamment celles qui offraient les meilleurs produits agricoles. On estime mondialement que ce phénomène ravagerait jusqu’à 12% des terres (cas de l’Egypte), voire même 35% pour ce qui est des Etats-Unis». Le littoral d’Oran ne semble pas être à l’abri de la dégradation si l’on tient compte de l’étude du docteur Kacem Moussa. «La dégradation écologique de forte érosion des reliefs, ce qui mènerait à des conséquences néfastes aussi bien pour la flore que pour la faune. Par ailleurs, les installations industrielles dites classées, qui se trouvent alignées tout au long des côtes algériennes, risquent également de subir les effets du dérèglement climatique». L’on conclut que «la société civile doit être au devant des aspects éducatifs et de sensibilisation des plus jeunes citoyens (écoliers), mais aussi des moins jeunes, car la formation et la mobilisation doivent concerner également les chefs de familles, les enseignants, les ouvriers, les administrateurs… etc. Toutes les catégories sont donc bien concernées par la prise en charge des dossiers de l’environnement». Farah Hasni Echo d’Oran du 22/03/2010