ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )
11 Février 2010
Thursday, February 11, 2010
BLIDA - Le nouveau concept d'extension touristique "est centré sur la protection et l'aménagement des zones, selon les normes environnementales", a affirmé mercredi à Blida le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'environnement et du tourisme, Cherif Rahmani. "Ce concept signifie qu'il faut préserver les zones des constructions anarchiques en vue de les promouvoir et de les aménager, en tenant compte des aspects liés à l'environnement immédiat, à la nature et au patrimoine local", a précisé le ministre. En inspectant plusieurs projets d'extension touristique à Hammam Melouane, la Chiffa et Blida, M. Rahmani a insisté sur la nécessité de "la prise en compte de l'aspect écologique et de la biodiversité dans toute opération d'aménagement, par la création d'espaces verts et de détente à même d'attirer des touristes".
Source:Algérie Presse http://presse.endz.co.cc/
Annexe:
Le tourisme de masse n'est pas le seul à mettre en danger la Nature algérienne...
"Voilà une bonne nouvelle pour la Nature et l'écologie en Algérie!
Il est clair que ce pays ne pourra pas continuer à négliger son énorme potentiel touristique.
Des gens des quatre coins du monde rêvent de venir un jour visiter notre zone littorale qui, a jusque là été préservée par le tourisme de masse international.
D'aucun parlent de ces magnifiques paysages de ce territoire si contrasté et donc si riche en biodiversité auquel ils n'ont pas suffisamment accès.
Ce patrimoine que nous ont légué nos ancêtres est une des plus grande richesse entre les mains de l'Algérie de demain et il faut largement veiller à le préserver avant de réfléchir à un soit disant développement "durable" des zones rurales qui sert parfois même de couverture à de basses ambitions mercantiles.
Certes, le tourisme est un facteur à venir de pollution, mais si on s'attelle à réinjecter une grande partie des capitaux générés par cette activité dans la protection et la préservation de la Nature , il y a fort à parier que cela pourrait être positif à long terme.
Mais, aujourd'hui la préoccupation première est de s'attacher à ce que les algériens eux-même n'endommagent pas leur propres espaces verts et naturels . Il y a des comportements et une éthique environnementale dont il faut se ressouvenir.
Je dit "se ressouvenir" parce que les algériens et les algériennes aiment depuis toujours la nature et les animaux, c'est inscrit dans leur mémoire ancestrale et dans leur valeures religieuses.
Seulement, trop pressés de ressembler à un modèle dont les pays "développés" ont eux-même admis les limites et les dérives écologiques autant que sociales,ils ont oublié de vouloir rester eux-même....
Est-ce qu'ils se rendent compte, qu'au fond la vraie qualité de vie, c'est manger sainement, boire de l'eau pure et être en harmonie avec l'environnement?
En tous les cas, en France, par exemple qui est mon autre pays, je peux vous garantir que beaucoup de gens commencent à le comprendre.
Nouara Latréche et son mari, m'ont prouvé qu'ils avaient raison.
Je me souviens, quand je venais à Guerbès, chez eux, j'adorais suivre El Haidi dans ses pâtures.Souvent je lui posait des questions sur le monde sauvage qui l'entourait et sur sa vie de berger.
Un jour , je lui demandais pourquoi un homme aussi riche et prospère que lui continuait a dormir sur une peau de mouton et à vivre dans une cabane.
Voilà ce qu'il m'a répondu:
"Je suis bien ici, je fais comme m'ont dit de faire les anciens et je continue à parfaire ce savoir.
Je sais me soigner et les maladies que je contracte ne sont pas aussi térribles que celles que l'on peut attraper en ville.L'air de mon pays et sain, aucune ordure ne souille cette terre , l'eau que je bois est un don de Dieu....
Je suis un homme libre, je plante ce que j'ai envie de manger, j'éleve mes bêtes, et la nature me donne tout ce dont j'ai besoin parce que j'ai appris à la respecter.Pourquoi voudrais-tu que j'aille me perdre parmi ces fous qui s'imaginent être civilisés?"
J'avoue que cette réponse m'a toujours fait réfléchir.
Souvent à Paris, je parle de ces gens, les douaris de l'Algérie et je les cite comme des références en matiére de respect et de connaissance de la Nature.
Personne ne m'a jamais contredit..."
Par Karim Tedjani pour Nouara.com