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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

Bouzezga: Quand le pire s'applique impunement à assasiner le meilleur...

La montagne légendaire de Bouzezga est dévorée de toute part par les carrières...

La montagne légendaire de Bouzezga est dévorée de toute part par les carrières...


Durant toutes ces dernières années, j'ai parcouru de nombreuses wilayas de mon pays d'origine, afin de témoigner et surtout de  saisir  l'état d'esprit de mes compatriotes en matière d'écologie et d'environnement. Cela m'a mené jusqu'aux portes du Sahara.Mais, parfois, à force de voir plus loin que le bout de son nez, on en oublie de regarder tout simplement ce qui se passe au pas de sa porte... 

 

Cela se passe près de chez moi...

Juste à côté de mon domicile en Algérie, à Boudouau, dans la wilaya de Boumerdés, j'ai rencontré un homme qui m'a beaucoup appris sur la réalité  actuelle de l'écologie algérienne;  loin des beaux discours politiques  et des annonces sensationnelles dans la presse.

Saïd Zeggar,  y tiend un cyber-café depuis de nombreuses années. Au fil de nos échanges, je l'ai beaucoup entendu parler  de sa région natale, Bouzegza. Encore plus de son village, Zouggara, où sa famille  y détient des terres depuis la nuit des temps.C'est un homme très cultivé qui a beaucoup voyagé. Il parle plusieures langues et connait énormement  de choses sur l'histoire de notre pays. Ce n'est pas qu'un commerçant; il milite...

Saïd un révolté. Mais pas par posture; tout simplement parce qu'il a vécu l'injustice et qu'il a dû faire beaucoup de sacrifices pour  vivre en accord avec  ses principes. Il fait partie de ces héros au quotidien qui activent à  l'échelle intime, pour que l'Algérie  dans son ensemble ne devienne pas ce  contre laquelle  nos anciens  ont  lutté si chèrement;  au prix du sang et de la sueur de millions de ses enfants...

Il m'a souvent parlé de son combat acharné, ainsi que celui de ses voisins et membres de sa famille,  afin de préserver un des plus riches et précieux patrimoine de la nature algérienne. Bouzegza, perle de  l'Algérois profond, ou bien joyau de la Kabylie, selon  quel sera votre subjectivité à ce propos. Pour moi, l'un ne peut exister sans l'autre. Une nature algérienne matérielle, certes, mais aussi historique, et donc culturelle. 

 



 

Saïd connait tout de l'histoire de sa région et c'est armé de se savoir qu'il a gagné ses plus belles batailles pour défendre Bouzezga...Saïd connait tout de l'histoire de sa région et c'est armé de se savoir qu'il a gagné ses plus belles batailles pour défendre Bouzezga...

Saïd connait tout de l'histoire de sa région et c'est armé de se savoir qu'il a gagné ses plus belles batailles pour défendre Bouzezga...

Un patrimoine local et donc un trésor national

"Bouzegza Keddara a longtemps été un repère incontournable pour nombre de pêcheurs et navigateurs. Elle fut également un chef-lieu très peuplé; et ses flancs sont habités depuis la nuit des temps par l'Homme. Car on peut remonter cette présence à la préhistoire. Cette montagne offrait un rempart presque imprenable pour les autochtones, au même titre que la chaîne du Djurdjura. Au temps des turcs ottomans, c'était le chef lieu de l'aghalik (préfecture avec à sa tête un agha) du même nom. Aussi, il fut le chef-lieu d'un caïdat; celui du territoire des Khachnas ( khachna plaine, et khachna montagne). Notre village, "Zouggara", était une base très statégique pour l'Emir Abdelkader, ainsi que pour son khalifat. Il fut également l'objet d'une grande discorde avec les français, à cause du malentendu du traité de la Tafna ("à l'est de oued khadra" (keddara) en arabe "ila echarq min oued khadra)". Saïd est intarissable sur l'histoire de Bouzegza...

Et d'ajouter: "Durant la guerre d'indépendancele, elle fut le coeur de la wilaya IV. On y aura vu passer d'illustres héros dont le colonel Mhamed Bougara, le colonel Amar Ouamrane, et Si Lakhdar (d'où le nom de la daïra voisine Lakhdaria), Abdelaziz Kebir, le commandant Si Azzedine, ainsi que son bras droit le capitaine Nached, le commando Ali khodja, et de nombreux autres héros morts pour que vive l'Algérie libre..."


Il faudrait d'ailleurs consacrer bien plus qu'un article sur la dimension historique de ce site naturel d'exception. Or Nouara est avant tout dédié des sujets corollaires à l'actualité écologique et environnementale de notre jeune nation. Mais je me devais de l'évoquer ici. Aussi, je ne peux que vous inviter à vous documenter auprès des nombreux ouvrages qui lui ont été consacré, notamment à propos de la célèbre bataille de Bouzegza...

La région a été défigurée par l'exploitation minière de la montagne Bouzezga....La région a été défigurée par l'exploitation minière de la montagne Bouzezga....

La région a été défigurée par l'exploitation minière de la montagne Bouzezga....

Le pire est déjà accompli
Pour ma part, ce qui a motivé la rédaction de ce reportage, et de ce fait incité à me rendre sur place est une tout autre réalité. Elle est loin de faire honneur au passé si prestigieux de ce site surplombant à présent le barrage hydraulique de Keddara. Il s'agit cette fois-ci d'une terrible menace pour l'avenir écologique, culturel,  et donc économique de cette région, condamnée à l'extinction si des mesures politiques  ne sont pas prises pour y remédier.


Bouzegza est depuis plusieurs années le théâtre d'un crime au quotidien contre sa nature . Un écocide qui aurait pu s'avérer bien plus déplorable, si Saïd et ses cousins, ainsi que certains villageois, n'avaient lutté et continuent à le faire. Animés par un noble et légitime acharnement, afin d'éviter le pire; surtout d'en défendre et preserver le meilleur.


Bien que, les dégâts ne soient déjà d'une ampleur si catastrophique qu'il est malheureusement presque trop tard. Non parce que la nature de cette région ne pourrait pas se régéner; mais plutôt à cause d'un "dévorement durable" qui ne profite surtout qu'à une élite carnassière et se réalise chaque jour au détriment d'une population locale dont on a perverti l'environnement jusque dans son intimité.


Les paysages, aux alentours de Keddara, ne sont plus à présent que, dans leur majeure partie, ruine et désolation. Rien n'a été épargné à Bouzegza:"Les agressions contre cette montagne ont commencé par les destructions provoquées par les explosifs utilisés pour l'exploitation de nombreuses carrières, et avant cela, par les feux de forêts, lorsque l'insécurité y régna durant la décennie noire...", déplore avec beaucoup d'amertume Saïd.


Le barrage de Keddara, à présent dans un état calamiteux, a lui aussi provoqué de nombreux boulverserments écologiques, notamment sur le climat local; car accusant depuis un taux d'humidité contre nature. C'est ainsi l'équilibre écologique de tout un ecosystème qui a été dénaturé...

"Nous combattrons jusqu'au bout de nos forces pour défendre Bouzezga, la terre de nos ancêtres"

"Nous combattrons jusqu'au bout de nos forces pour défendre Bouzezga, la terre de nos ancêtres"

 Face à Goliath et ses complices
La famille Zeggar est propriétaire d'une grande partie des terres où ont été érigés toutes ces carrières. Sans la moindre consultation des interressés  et encore moins le respect de la nature ainsi que de la santé des locaux.

 
"Nous avons lutté de toutes nos forces pour faire reconnaitre notre droit  à nous  y opposer ; mais il s'avère que le cadastre de la région a été insidueusement détourné afin d'éffacer toute trace de notre héritage sur cette terre. On a veillé à y omettre  ainsi la présence de  deux de nos  cimetières et,même,  de  modifier machiavéliquement le nom de certaines zones. Afin que nous ne puissions  pas prouver qu'elles nous appartiennent...", Saïd est encore plus  amer à ce propos...

"On nous a même menacé physiquement, harcelés moralement ,  dans le but de nous empêcher de faire valoir nos droits sur nos domaines. Beaucoup de locaux ont été corrompus par la principale entreprise minière  activant dans notre région, afin d'obtenir leur complicité.

Nous avons portée l'affaire devant les tribunaux. Souvent, nous n'avons pas hésité à faire bouclier avec nos propres corps pour empêcher que ce désastre  ne s'étend encore plus profondement sur nos terres. Nous avons parfois  gagné, souvent perdu. Toujours au prix d'harassantes luttes. Quelques batailles victorieuses, certes mais pas la  fin de la guerre. Le drame qui nous affecte est loin d'avoir été définitivement résorbé..." 


A ce titre, Saïd a fourni un travail de recherche historique phénoménal.  Afin de révéler au grand jour toutes ces falsifications. Cela lui aura permis de "limiter la casse", de freiner un temps toute cette vaste entreprise de destruction. Pour lui, elle est soutenue tacitement par une volonté des plus timides des autorités algériennes   à  pénaliser les nombreuse et cuisantes irrégularités qui jalonnent la triste chronique  écocidaire de  Bouzegza.


"Même du temps des colons, on avait veillé à imposer des règles très strictes quant à l'exploitation des ressources naturelles de notre  chef-lieu...Il est révoltant au plus haut point de constater que les héritiers de tant de luttes contre l'invasion française, soient beaucoup moins regardants à ce propos...C'est une honte!" souligne mon guide dans la région.

Il semblerait que les exploitants de ces carrières disposent de complicités à des sphères adminitratives tellement hautes que leur impunité est presque totale, c'est du moins ce qu'affirme Saïd Zeggar, très affecté moralement par les nombreuses batailles qu'il a dû mener et mène encore pour défendre Bouzegza.  Au delà du fait que sa famille y possède un vaste territoire qui a été cependant bafoué et kidnappé par quelques  uns , dont certains sont pourtant notoirement connus pour leur abscence totale de conscience morale; pire, de patriotisme!...
 

Le tourisme de nature manque aux algériens...

Le tourisme de nature manque aux algériens...

Un potentiel touristique et économique mis à mal par une vison qui fait la part belle au court terme


Pourtant, il suffit de parcourir les merveilleux paysages de Bouzegza, de humer  et de se laisser apaiser par l'atmosphère buccolique du village Zouggara,  pour comprendre que l'avenir économique  de cette région est intiment lié à sa nature, physique et culturelle. L'air embaume de flagrances végétales;  si pur, dès lors qu'on a quitté la zone de carrières pour se plonger dans le bastion de paix  que les habitants de ce petit village ont réusssi  à préserver tant bien que mal.Tout est possible ici, pour un peu qu'il existe une réelle volonté  d'y dévelloper des projets de dévellopement durable;   pourtant si  chers à la dialectique officielle du gouvernement algérien.  Tellement  rabachée, qu'il  n'est pas inopportun de souligner à quel point cela contraste avec  la réalité du terrain... 


Tourisme historique, spéléologie, sports de nature, randonnées pédestres , à cheval, en quad ou en VTT, tout cela n'est pourtant pas du domaine de l'irréalisable. Si seulement des mesures politiques étaient là pour soutenir de telles entreprises à la fois bonnes pour l'économie locale, mais aussi pour  l'environnement. Cela  favorisant  intriséquement la création de marchés et d'emplois dont le rayonnement pourrait largement dépasser les frontières de cette commune.  Voire  même de notre pays...


De plus, Bouzegza abrite une source thermale,  connue localement sous l'appellation de "Hammam el djrab" qui a des vertu très efficaces contre les verrues, la gâle, l'ecxéma et toutes sortes de maladies de la peau.


D'ailleurs, cette prédisposition naturelle pour le tourisme n'avait pas échappé à de nombreux touristes et badaux  qui, jadis,  raffollaient tant des paysages de Bouzegza;  de la periode coloniale, jusqu'à même jusqu'avant la décénnie noire. 


 

Les plantes médicinales qui poussent en grande variété à Bouzezga  sont une véritable mine d'or...Les plantes médicinales qui poussent en grande variété à Bouzezga  sont une véritable mine d'or...Les plantes médicinales qui poussent en grande variété à Bouzezga  sont une véritable mine d'or...

Les plantes médicinales qui poussent en grande variété à Bouzezga sont une véritable mine d'or...

Le meilleur que l'on oublie de dévelloper


Les Zeggar ne sont pas seulement opposés à ce qui se déroule dans leur région. Ils ont également de nombreuses idées pour dévelloper durablement Bouzegza. A ce propos, Mohamed,  alias "Mouloud",  mon autre interlocuteur, a tenu a me faire découvrir beaucoup  des mines végétales qui persistent dans son douar de montagne.


"Il y a certaines plantes qui résident chez nous, grâce au climat et la pédologie  locale, qui ont une valeur économique très importante. Il y a de l'or vert qui pousse à Bouzegza; juste au dessous de nos pied et sur le flanc de cette montagne.  Trop de gens, surtout parmi les autorités, l'ignorent ou font mine de l'avoir oublié..."


Bourrache, aubépine, "Fettat   Lahdjar", "Nar el fersia","Bounafaâ", "Habiba", "El doum",  et tant d'autres de ces plantes portent en leurs sèves et feuillages des vertues très bénéfiques pour la santé. Certaines, comme la Bourrache, une plante  considérée par beaucoup comme  "invasive", peut se vendre à prix d'or, selon Mouloud qui a décidé de mettre en place une pépinière qui fait largement  la part belle aux plantes médicinales. 


"Cela fait deux ans que j'ai tenté cette expérience et, ma foi, je ne suis pas mécontent de ma progression. J'ai  beaucoup appris au contact des anciens, en me documentant ici et la, dans des livres ou sur le net. Mon projet est encore en phase de rodage, mais j'ai déjà obtenus de bons résultats. Pour moi, il est évident que le climat de ma région est très propice à la culture de nombreuses plantes ,et donc huiles essentielles, ainsi qu'une foule de   remèdes  qui pourraient rendre cette passion  vraiment lucrative. Il y a aussi la cueillette d'espèces locales sauvages, car la biodiversité chez nous n'est pas un vain mot; nous avons beaucoup de potentiel dans ce domaine et, cela pourrait être rentable pour tout le village", se félicite le cousin de Saïd tout en me faisant visiter sa petite exploitation.

"Il n'est pas question pour nous de céder aux lobbies qui veulent dévorer notre région..."

"Il n'est pas question pour nous de céder aux lobbies qui veulent dévorer notre région..."

Une exploitation si peu regardante quant à la santé des gens ainsi que le respect des lois algériennes

Sur le retour, le chauffeur du taxi qui me ramène à quelques dizaines de kilomètres de ma résidence en Algérie me confie :  "On n'a de plus en plus de mal à supporter toute cette poussière, ce vacarme provoqué par les va- et-vient des camions et le bruit des engins en action. De nouvelles maladies sont apparues dans la région et les autorités locales font plus  que la sourde oreille à nos doléances. La société qui exploite majoritairement le site, achète le silence de beaucoup de gens, surtout les plus démunis et donc suscpetibles d'être plus facilement corrompus...."


D'autant que tout cela n'est pas forcement rentable pour le trésor publique, car, aux dires de ce dernier, au sein de ces carrières, de nombreux subterfuges permettent autant de petits et gros traffics qui privent notre état d'une somme considérables d'impôts. 

"C'est à la fois Bouzegza que l'on mutile impunément, notre quotidien que l'on pourrie, mais aussi l'argent du peuple algérien que l'on vole!", s'indigne cet honnête travailleur et père de famille.

 

 Bouzezga: Quand le pire s'applique impunement à assasiner  le meilleur...

Changer de vision...

Durant tout le temps de ce reportage, nous avons arpentés quelques uns des plus beaux sentiers qui jalonnent cette montagne, offrant à  mon regard émerveillé  de nombreux panoramas sur la ville d'Alger  ainsi que de  la vaste étendue d'eau qui fait à présent partie du décor de Bouzegza. Le barrage de Keddara, chargé de poussière et anormalement envasé, qui a coûté des quantités  astronomiques d'eau adjuvée au ciment qui le constitue. Autant de pétrole, d'argent et d'hectares de forêts...


Cela a été aussi pour moi l'occasion de déplorer  de nouveau à quel point ce site est en voie de dégradation globale; qu'il y  règne une atmosphère de tourbillons de poussières, de fracas de métal sur la roche et de destruction systématique d'un écosystème. Tout cela, rappelons-le,  sans la moindre réserve, au détriment d'une nature, d'êtres humains, d'un pays qui se perd à trop vouloir se trouver ailleurs qu'en lui-même. 


Il est pourtant tout à fait possible, et logique, de dévelloper Keddara autrement. En respectant  tout simplement une montagne et ses environs. Le barrage pourrait devenir le pôle central d'une base de loisirs totalement conçue pour mettre en exergue un tourisme plus authentique, responsable et pédagogique.

 
Des niches d'activités  comme celle qu'exploite  déjà Mouloud Zeggar, également arboriculteur "bio". Celles qu'envisage Saïd, son cousin, pour rendre à sa terre natale toute sa splendeur, tout en créant de très nombreux emplois. Il  y a tellement de visions locales à soutenir par une volonté nationale consciente des réalités globales d'une économie de plus en mondialiste et ultra libérale .Notre nature algérienne  devrait être préservée avec plus de patriotisme  de ce qui pourrait la vider de son essence endémique. 


Le monde n'a pas besoin d'une Algérie qui ressemble à toutes les autres nations du globe, celles déjà  asceptisées de leur nature profonde, comme on produit des tomates calibrés à la mesure  et la forme seulement la plus rentable.Notre planète, celle aussi  qui évolue le plus naturellement du monde comme un être à part entière, n'en sera que  plus belle  si l'Algérie reste l'Algérie. Un pays dont les habitants aiment , encore  au point de la  déraison,  la beauté de leur pays, la richesse et la diversité de leur culture ancestrale...

 


Le cas de Bouzegza, la mésaventure des Zeggar, tout ici n'est malheuresement qu'un cas d'école. Tout ceux qui auront lu cet article, je le sais, pourraient en dire autant de ce qui se passe sous leur yeux, souvent impuissants.Pour combien de temps encore? Jusqu'à la fin? Incha Allah que non...

Saïd Zeggar, mon ami de Boudoaou, dans son élément naturel...

Saïd Zeggar, mon ami de Boudoaou, dans son élément naturel...

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B
Salam akm<br /> Très bon résumé de cette belle région.<br /> Merci de nous avoir fait découvrir les richesses de cette montagne.
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T
Merci beaucoup d'avoir pris le temps de lire cet article et de laisser ce commentaire très encourageant!
S
très bien Karim quelques erreurs à corriger , "Fetah el Hadjar": fallait écrire: (fettat lahdjer) Arenaria rubra<br /> "Nar el persia": Nar El farsia (feu persan) ou bien eczéma ,"Bounafha": Bounafaa(Thapsia garganica), "El Habiba", "hammam el ghrab (hammam el djrab): source thermale son eau est supposée soigner la galle ou toutes autres boutons ou infections épidermiques
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K
c'est fait;)