15 Août 2015
DANS LE DOUTE...DOUTONS !
Nous voici enfin arrivés à la dernière partie de ce texte en trois parties, afin d’aborder ensemble la question du réchauffement climatique global, et de ses origines. Cela, sous des angles qui ne peuvent être coupables que de ma faible connaissance scientifique. Lire des articles ou bien écouter des présentations d’experts sur la question, ne saurait faire d’un simple bloggeur amateur le censeur d’un tel débat d’envergure mondiale. Qui ne cesse de s’approcher de son climax, à mesure que l’ouverture automnale de la COP21 se profile en ce début de fin d’été. A présent que les stratégies diplomatiques de chacun se dévoilent petit à petit...
Aussi, si je ne saurais choisir de me positionner de manière absolue, d’un côté ou de l’autre de la balance qui accuse les progrès de l’homme et le CO2 de provoquer un désastre d’ampleur planétaire. Car, à mes premières interrogations, répondent un chœur discordant qui ne m’invite qu’à d’autres questions encore plus hermétiques que les précédentes.
Trop d'informations tuent l'information
N’est-ce pas cela qui pourrait nous rassembler ? Là où on cherche obsessionnellement à couper toutes les poires en deux ? Certes, la question du Climat est un thème qui polarisera sans aucun doute toutes les forces vives du monde industriel autour d’une réalité : le climat semble en train de changer. Mais autour de quoi ? Et de quel modèle de société humaine? La question est lancée... En introduction de cette très modeste contribution à un débat qui nous dépasse, tous et toutes, autant que nous sommes ; au fond...
Avons-nous vraiment toutes les chances de notre côté pour nous faire un avis objectif à ce propos ? Pouvons-nous nous contenter de quantifier « notre » culpabilité en taux de CO2 émis et ne pas paraitre innocents de nos vraies fautes? Cela ne reviendrait-il pas à considérer la maladie en prenant seulement le pouls du patient avec des instruments à haute performance technologiques ?!
N’est-il pas aussi commun de considérer une augmentation de la température d’un corps comme une réaction morphologique utile à sa guérison ; ou bien le symptôme d’un changement biologique de fond ? N’a-t-on pas coutume de provoquer même, dans certains cas, une hausse de la température de son corps, pour guérir ?
Certes, mais parfois, il faut également abaisser la température de ce corps, par des procédés humains, pour lui éviter le pire ; car chaque morphologie a ses limites. D’autres fois, malheureusement, il est trop tard ou ne disposons pas encore de la vraie médecine pour ce faire. Un peu quand, dans un lointain passé, les praticiens pratiquaient la saignée sur un pauvre malade; avec autant de probabilité de le guérir que d’accélérer son trépas...
Dans chaque camp, des arguments scientifiques, invérifiables par le grand public de néophytes que nous sommes. Dans l’ensemble, il est assez facile, donc manichéen, de dégager de cette mêlée turbulente deux tendances radicalement opposées. Un radical commun semble également unir ces deux ennemis intimes qui s’affrontent dans le fracas calfeutré des derniers salons à la mode et des plateaux télévisés. Comme le feraient, il me semble, deux marques concurrentes réunies en secret sous la même licence.
D’une part comme de l’autre de ces points de vue fondamentalement divergents, un flux constant d’informations contradictoires, déversé sur la place public, réelle ou virtuelle. Ils sèment la confusion tout en nous invitant à y voir plus clair...
Quiconque se risquera à se plonger tête baissée dans ses profondeurs envasées, se noiera dans ce même grand barrage, où se rencontrent deux rivières ; sans jamais cependant vraiment mélanger leurs eaux. Et c’est votre cerveau qui finira immanquablement par se noyer sous cette vague médiatique d’ampleur mondiale. Deux torrents de statistiques, de courbes qui vaguent en U devant nos yeux incultes de leur véritable signification. La polémique autour du réchauffement climatique est une bataille de modélisations, d’anticipations, de conjectures... de positionnements politiques, aussi.
Les temps changent..aussi..
Comment pourrions-nous y voir totalement clair dans ce « Water Climat Gate » ? Qui s’est ébranlé, comme en prélude aux prochaines négociations mondiales concernant un engagement réel de la part de l’ensemble des pays membres de l’ONU.
Il s’agit, pour rappel, de la question « cruciale » des réductions massives et globales des émissions de gaz à effet de serre. Celles, plus particulièrement de CO2, qui doivent contribuer à atténuer les effets de l’impact humain sur la quantité de ces gaz dans l’atmosphère.
Impossible de résumer cela en deux mots, car il faudra, pour s’abreuver de bonne conscience des milliers de pages et comprendre réellement les certitudes et les solutions préconisées par le GIEC. Pourtant, cette alliance sémantique existe, et elle a même ajouté un chiffre à l’affaire : CO2.
Peut-être, et ce sera donc forcément un raccourcis, jamais une formule chimique n’a été rendues si célèbres par l’actualité mondiale.Fini la Terre de mon enfance, en mal d’oxygène, pour qui militait un Sting gentleman-farmer –rocker défenseur de l’Amazonie. Elle fut également célébrée par le plus grand « géo » de l’histoire de la planète dans un album qui obtient un très large succès auprès du public des années quatre-vingt. Dont le père signa au passage la musique d’une des plus célèbres et majestueuses odes hollywoodiennes à l’orientalisme britannique. A savoir Jean Michel, fils du génialissime compositeur Maurice Jarre.
Mais depuis CO2, le règne médiatique d’O2 et H2O se sont largement assombris sous la couverture des nuages d’accusations qui pèsent sur le dioxyde de carbone. Oublié le temps où détruire le plus grand puits de carbone au monde était une hérésie suprême contre le climat. Révolue cette période si peu lointaine où la conservation de la forêt amazonienne était considérée comme la croisade mondiale contre une perturbation humaine du climat. Climat rendu ainsi global dans nos esprits.
Il parait si facile de s’égarer l’esprit, quand on se fie seulement aux médias. Tant les règles qui semblent régir le climat médiatique de cette affaire, semble aussi complexe à comprendre que le fonctionnement naturel de notre atmosphère. Trop de choses entrent en jeu pour que nous soyons à même de le faire. Autant, pour un Européen, chercher dans la constitution européenne, à savoir si l’Europe est une bonne chose pour son pays ; où bien pour un Algérien, de connaitre son histoire à travers une littérature trop souvent consacrée par des auteurs étrangers. C’est un vaste sujet aux multiples facettes ; que l’on ne saurait aborder du point de vue seulement du borgne en terre d’aveugles.
Certes, quand on s’abstient de regarder autour de soi avec ses deux yeux grands ouverts, quand la lorgnette devient un outil plus ergonomique, on se satisfait le plus souvent de voir les choses seulement « en général ». On serait même tenté de choisir, cette fois-ci, seulement « par principe », son camp dans cette « guerre des boutons » pour adultes. Les lance- pierres, cette fois-ci, ne balancent plus de cailloux que dans la chaussure de l’adversaire ; que pour s’accuser mutuellement de lobbysme, de malhonnêteté intellectuelle ; ainsi que de fanatisme.
Un débat qui date
C’est ce qui rend malheureusement le débat si ennuyant pour la plupart des consommateurs de masse que nous sommes. « Qu’ils règlent cela entre eux...ceux qui ont façonné ce monde à leur image ! Tant que l’on pourra s’approvisionner chez notre épicier ou en grande surface, à quoi bon réfléchir ?! » Se dit probablement le quidam du monde entier, au plus profond de son innocence reptilienne. Allez dire à votre patron que vous êtes arrivé en retard ce matin, « juste pour prendre le temps de comprendre « ?! Autant se dire qu’on y peut rien et se contenter de l’impression d’une conscience tranquille ; gagnée à la sueur de son front d’honnête « éco citoyen » docile...
Il faut dire que l’affaire qui fait souvent la une des tribunes, aux quatre coins du globe, ne semblait n’intéresser à la base que la communauté scientifique internationale... Cette sphère internationale d’initiés climatiques avait le précieux mérite de parler à peu près le même langage, où qu’elle s’étende sur la planète. Essentiellement des météorologues, « inspirés » dans leurs recherches par les impacts désastreux de l’inoubliable ouragan « El Nino ». On peut considérer, « climatiquement » parlant, qu’il y a eu un avant et un après ce phénomène naturel dont l’ampleur s’avéra jusque-là inédite. Cette influence fut d'ailleurs progressive, car dèjà au 18éme siècle cette force de la nature préoccupait déjà bien de ceux qui posèrent les bases d'un climat global moderne. Pourquoi moderne? Et bien il semblerait que cette idée tient sa source de la pensée antique et n'a cessé d'évoluer à mesure que la technologie humaine a progréssé. Avec l'ère des satellites, le bon fut phénoménale...
Ce caractère spectaculaire aux répercussions environnementales dramatiques, ainsi que les catastrophes naturelles qui ont occupés bien des devant de l’actualité environnementale mondiale favorisera logiquement une préoccupation croissante des opinions publiques mondiales pour la question climatique. Et donc des politiques et militants du monde entier. Puis le champ de ces implications ne s’est pas limité à la seule sphère habituelle qu’on lui reconnaissait. L’idée de la crise a forcément suscité celles des opportunités qui en découlent logiquement. Etre capitaliste ou ne pas l’être, cela dépend de votre capacité à voir votre bien là où celui des autres réclame une facturation de vos services.
Ces questions qui appellent des réponses claires
Dérèglement ou évolution naturelle du climat ? Peut-on vraiment parler avec une légitimité irréprochable de climat global ? Pourquoi certains lobbys industriels auraient-ils intérêt à soutenir les thèses des « climato sceptiques » ? Qui sont les experts « réchauffistes » qui les accusent de crime contre l’évidence ? Pourquoi, d’un côté comme de l’autre, on occulte de divulguer les enjeux financiers en ombres chinoises de ces batailles rangées sur l’arène médiatiques, à la fois locales et globales ? Une crise de l’économie, et non économique. Grimée en débat environnemental ? Deux camps qui s’affrontent avec, comme d’habitude, une amplitude de sincérité ou de crédulité qui oscille et persiste selon les intérêts économiques et idéologiques de chacun.
Etres sceptiques...
Le premier antagoniste de ce flou intellectuel, philosophique et scientifique d’ampleur planétaire, pourrait être qualifié par son contraire de « négationniste » climatique. Ses pairs sont plus généralement appelés « climato sceptiques » et sont souvent brocardés par leurs adversaires d’avancer des arguments dont la crédibilité scientifique semble fantaisiste. C’est un camp, il est vrai, qui ne peut souvent compter que sur le soutien académique de chercheurs dont les découvertes et théories sont considérées par l’intelligentsia scientifique comme officiellement contestables. Sans être toutes totalement réfutées unanimement. Beaucoup d’entre eux semblent compter parmi des juristes, des philosophes, des économistes et la plupart des polémistes reconnus sur la place publique internationale.
A vrai dire, à en écouter certains, prenant des airs de « Che » Vert à la science infuse, je me dis qu’ils ont sûr faire de ce crédo un fonds de commerce des plus fructueux. Car tout bon « climato sceptique » qui se respecte a publié un livre polémique qu’il défend lors de conférences, le plus souvent rémunérées. Plus votre thèse saura confirmer nos doutes, nos sensations instinctives que quelque chose cloche dans cette histoire, et plus tout cela aura un coût, et donc générera bénéfice. De plus, cette posture assure le confort moral d’accumuler les miles par centaines de milliers sans se soucier de CO2. Comment vérifier leurs dires sans souffrir de la même crédulité face aux postulats qu’ils réfutent ? Ces débats politiques maquillés en joute scientifique, sur des points si pointus qu’ils nous piquent l’esprit d’une envie irrésistible ne pas s’y impliquer.
Dire cependant qu’ils défendent une cause qui pourrait arranger certains cercles industriels est une vérité qui n’est contestable qu’au cas par cas. Mais si peu évidente à accréditer de manière plus globale. Pensez-vous vraiment que tous ces industriels qui se sont gavés en polluant l’atmosphère n’ont pas anticipé depuis longtemps ce « changement de modèle économique global » ; en saupoudrant le capitalisme mondial d’un savant mélange de poudre de perlimpinpin et de poil à gratter ?
Justement...si l'on s’en réfère à la nature même du libéralisme, qui n’a de sauvage que son inhumanité, il a toujours été de bon ton de crée les problèmes collectifs à l’avance pour en vendre les solutions que vous aurez conçues préalablement; en temps et en heure la plus rentable pour votre capital...
Warm Street
Car, ce que l’on ne dit pas également , du moins avec assez d'insistance, c’est que le « capitalisme vert » n’est pas seulement une vue de l’esprit. C’est une réalité dont l’origine remonte à bien plus loin que notre siècle dernier, il me semble. On nous exulte maintenant à "décarboner l'économie" mondiale; une vaste opération de purification. Une pilule magique, une ostie verte comme la menthe, que rien ne fixe mieux sur nos palais et nos rétines que de savants procédés chimiques industriels.
On évoque encore plus rarement, les conséquences d’une utilisation massive et systématique de la technologie contemporaine dans la perspective d’une Economie verte qui ne cherche qu’à changer la forme de prpore son fond... de commerce... de couleur, mais pas de peau.
D’autant plus que, si les émissions de CO2 se révèlent être l’indice talon de nos progrès écologiques, il est possible , par exemple, de faire ainsi du nucléaire et du gaz de schiste des énergies à faibles émissions carbones, donc « propres », en quelque sorte. Ce n’est pas nouveau, le charbon fossile fut vendu aux consomateurs comme un moyen de préserver nos forêts quand elles furent massivement sollicitées par la révolution industrielle naissante...
Capteurs solaires, éoliennes, nano-robots, processeurs ultra intelligents, puces, multimédias, voitures électriques, tous les fondamentaux de la révolution verte nécessitent un apport massif en « terres rares ». Un mot très insidieux, pour qualifier un marché à très haute valeur écocidaire ! Pour l’instant, la Chine a dû consentir à un énorme sacrifice humain et écologique pour garantir 97 pour cent de cette ressource indispensable à toutes nos nouvelles technologies, depuis le premier téléviseur couleur. Mais si cette consommation augmente, les prix risquent d'augmenter et les mines proliférer à travers le monde.
Et les forêts encore plus dévastées, les cours d'eau et les fonds marins encore plus pollués
La partie des « rechauffistes », comme les toisent leurs détracteurs, ne sont pas tous animés par de belles intentions philanthropiques, sinon ils n’auraient pas le soutien inconditionnel des puissants de ce monde. Sinon, un sommet mondial contre la déforestation aurait déjà été organisé depuis belle lurette... Car, depuis l’antique Théophraste, dont les idées refirent surface à la Renaissance, on sait l’impact désastreux de cette activité humaine sur le climat local. Elle est avérée, quantifiée et cela non pas dans des modélisations informatiques, mais sur le terrain, juste en bas de chez vous et moi...
Les faux débats masquent souvent de vrais problèmes
Il ne suffira donc pas de s’accorder ou non sur les questions suivantes : Le réchauffement climatique est-il une réalité ? L’influence de notre système mondial industriel est-elle avérée dans cette affaire ? Est-ce la plus prépondérante dans l’atmosphère terrestre ? Ce phénomène n’est-il pas naturel ? Quels sont les réels impacts écologiques en jeux ? Quelles sont les conflits d’intérêts qui se profilent derrière cette affaire ? Pourquoi ce débat est-il si ennuyant ?
Aussi, ma position est la suivante : je ne fais ni confiance aux « climato sceptiques » , ni au « réchauffistes » . Je ne saurais me satisfaire également d’aucune solution miracle qui revient à me vendre une ceinture chauffante en me faisant croire qu’en l’utilisant, j'obtiendrais, sans nul doute, et cela est garantie par la télé, de superbes abdos sans faire le moindre effort... Le tout pour un coût modique; cela va de soi...aussi...
Pour moi, la chaleur, c’est une question d’humanité. Et l’homme n’a d’influence bénéfique sur son environnement que dès lors qu'il se comporte en véritable être humain; à sa propre échelle...
S’adapter, changer, relever les défis de la nature avec l’amour d’un élève pour son mentor, voilà qui est humain. Lutter contre les forces de la nature ? Et si la vraie bataille était avant tout contre notre nature intiment pervertie? Certes, mais aussi contre celle qui anime cet « Homme » industriel qui se croit maître de "notre" planète...
Alors qu’il ne fait, au fond, que s’agiter sur son siège d’enfant pourri gaté; turbulent et aveugle de la nature de son petit pouvoir su Terre. Juste au pied du Trône...Il oublie ses devoirs à trop abuser de ses droits...
Co2: la dose fait-elle vraiment le poison? (2/3) - Nouara Algérie (Environnement et Ecologie)
L'avis de cette femme de nature algérienne a toujours compté pour moi; surtout quand il s'agit d'écologie...C'est un arbre, ma Nouara... AINSI AURAIT PARLE KHALTI NOUARA... Dans l'article préc...
http://www.nouara-algerie.com/2015/08/co2-la-dose-fait-elle-vraiment-le-poison-2-3.html
Robinson Crusoé symbole de l'homme moderne qui prend conscience de sa modernité au contact de la nature sauvage oubliée... DE L'INVENTION DE LA NATURE IMMACULEE PAR L'HOMME CIVILISE (Quand les "...
http://www.nouara-algerie.com/2015/08/co2-la-dose-fait-elle-vraiment-toujours-le-poison-1-2.html