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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

CO2: la dose ou le poison? ... (3/3)

Avant de vouloir "décarboner la planète", déplastifions  déjà notre monde...

Avant de vouloir "décarboner la planète", déplastifions déjà notre monde...

DANS LE DOUTE...DOUTONS !

Nous voici enfin  arrivés  à la dernière partie de ce texte en trois parties,   afin d’aborder  ensemble la question du réchauffement climatique global, et de ses origines. Cela,    sous des angles qui ne peuvent être coupables que de ma faible connaissance scientifique. Lire des articles ou  bien écouter des présentations d’experts sur la question,  ne saurait  faire d’un simple bloggeur amateur le censeur   d’un tel débat d’envergure mondiale. Qui ne cesse de s’approcher de son climax,   à  mesure que l’ouverture automnale de la COP21 se profile en ce début de fin d’été.   A présent que les  stratégies diplomatiques  de chacun se dévoilent  petit à petit...

Aussi, si je ne saurais choisir de me positionner de manière absolue,  d’un côté ou de l’autre de la balance qui accuse les progrès de l’homme et le CO2  de provoquer un désastre d’ampleur planétaire.  Car, à mes premières interrogations, répondent un chœur discordant qui ne m’invite  qu’à d’autres questions encore plus hermétiques que les précédentes.

Aussi, si je ne saurais choisir de me positionner de manière absolue d’un côté ou de l’autre de la balance qui accuse les progrès de l’homme et le CO2  de provoquer un désastre d’ampleur planétaire.  Car, à mes premières interrogations, répondent un chœur discordant qui ne m’invite  qu’à d’autres questions encore plus hermétiques que les précédentes.

 

Trop d'informations tuent  l'information

N’est-ce pas cela qui pourrait  nous rassembler ? Là  où  on cherche obsessionnellement à couper toutes les poires en deux ?  Certes,  la question du Climat est un thème qui polarisera sans aucun doute  toutes les forces vives   du monde industriel autour d’une réalité : le climat  semble en train de changer. Mais autour de quoi ? Et de quel modèle de société humaine? La question est lancée... En introduction de cette très modeste contribution à un débat qui nous dépasse, tous et toutes, autant que nous sommes ; au fond...

Avons-nous vraiment toutes les chances de notre côté pour nous faire un avis objectif à ce propos ? Pouvons-nous nous contenter  de quantifier « notre » culpabilité en taux  de CO2 émis  et ne pas paraitre innocents de nos vraies  fautes?  Cela ne reviendrait-il pas à considérer  la  maladie  en prenant seulement  le pouls du patient avec des instruments à haute performance technologiques ?! 

N’est-il pas  aussi commun  de  considérer  une augmentation de la température d’un corps comme une réaction morphologique utile à sa guérison ;  ou bien le symptôme d’un changement biologique de fond ? N’a-t-on pas coutume de provoquer même, dans certains cas, une hausse de la température de son corps, pour guérir ?

Certes,  mais parfois, il faut également abaisser la température de ce corps, par des procédés humains, pour lui éviter le pire ;  car chaque  morphologie a ses limites. D’autres fois, malheureusement, il est trop tard ou ne disposons pas  encore de la vraie médecine pour ce faire. Un peu quand,  dans un lointain passé,   les praticiens pratiquaient la saignée  sur un pauvre malade;  avec autant de probabilité de le guérir que d’accélérer son trépas...

Dans chaque camp, des arguments scientifiques, invérifiables par le grand public  de néophytes que nous sommes. Dans l’ensemble,  il est assez facile, donc manichéen,  de dégager de  cette mêlée  turbulente  deux tendances radicalement opposées. Un radical commun semble également  unir ces deux ennemis  intimes qui s’affrontent  dans  le fracas calfeutré des  derniers salons à la mode  et  des plateaux télévisés. Comme le feraient, il me semble, deux marques concurrentes  réunies en secret  sous la même licence.

D’une part comme de l’autre de ces points de vue fondamentalement divergents, un flux  constant d’informations contradictoires,  déversé   sur la place public, réelle ou virtuelle.  Ils sèment la confusion tout en nous invitant à y voir plus clair...

Quiconque se risquera à  se plonger  tête baissée dans ses profondeurs envasées, se noiera dans   ce  même grand barrage,  où se rencontrent  deux rivières ; sans jamais  cependant vraiment mélanger leurs eaux. Et c’est votre cerveau qui finira immanquablement par se noyer sous cette vague médiatique d’ampleur mondiale. Deux torrents  de statistiques, de courbes qui  vaguent en U devant nos yeux incultes de leur véritable signification. La polémique autour du réchauffement climatique est une bataille de modélisations, d’anticipations, de conjectures... de positionnements politiques, aussi.

 

Les temps changent..aussi..

Comment pourrions-nous  y voir totalement  clair dans ce « Water Climat Gate » ?   Qui s’est ébranlé, comme  en prélude aux prochaines négociations mondiales  concernant  un engagement réel  de la part de l’ensemble des pays membres de l’ONU.

Il s’agit, pour rappel,  de la  question « cruciale »  des réductions massives et globales des émissions de gaz à effet de serre. Celles, plus particulièrement de CO2,   qui  doivent contribuer à atténuer les effets de l’impact humain sur la quantité de ces gaz dans l’atmosphère.

Impossible de  résumer cela en deux mots, car  il faudra, pour s’abreuver de  bonne conscience des milliers de pages   et comprendre réellement  les certitudes et les solutions préconisées par le GIEC. Pourtant, cette alliance sémantique existe, et elle a même ajouté un chiffre à l’affaire : CO2.

Peut-être, et ce sera donc forcément un raccourcis, jamais  une formule chimique n’a été  rendues si célèbres par l’actualité mondiale.Fini la Terre  de mon enfance, en  mal d’oxygène,  pour qui militait  un Sting  gentleman-farmer –rocker défenseur de l’Amazonie.  Elle fut également célébrée par   le plus grand  « géo » de l’histoire   de la planète dans un album qui obtient un très large succès auprès du public des années quatre-vingt. Dont le père signa  au passage la musique d’une des plus célèbres et majestueuses  odes  hollywoodiennes  à l’orientalisme britannique.  A savoir Jean Michel, fils du génialissime compositeur  Maurice Jarre.

 Mais depuis CO2,  le règne médiatique d’O2 et H2O  se sont largement assombris sous la couverture des nuages d’accusations qui pèsent sur le dioxyde de carbone. Oublié le temps où  détruire le plus grand puits de carbone au monde  était une hérésie suprême contre le climat. Révolue  cette période si peu  lointaine  où la conservation de la forêt amazonienne était considérée comme la  croisade mondiale contre une perturbation humaine du climat. Climat   rendu ainsi global dans nos esprits.

Il parait si facile de s’égarer l’esprit,  quand on  se fie  seulement aux médias. Tant les règles qui semblent régir le climat médiatique de cette affaire, semble aussi complexe à comprendre que le fonctionnement naturel de notre atmosphère. Trop de choses entrent en jeu pour que nous soyons à même de le faire.   Autant,  pour un Européen,   chercher  dans la constitution européenne,   à savoir si l’Europe est une bonne chose pour son pays ;  où  bien pour un Algérien,  de connaitre son histoire à travers une  littérature   trop souvent consacrée par des auteurs étrangers. C’est un vaste sujet aux multiples facettes ; que l’on ne saurait aborder du point de vue seulement du borgne en terre d’aveugles.

Certes, quand on s’abstient de regarder autour de soi avec ses deux yeux grands ouverts, quand la lorgnette devient un outil plus ergonomique, on se satisfait  le plus souvent de voir  les choses seulement « en général ». On serait même  tenté de choisir,  cette fois-ci, seulement « par principe », son camp dans  cette « guerre des boutons »  pour adultes. Les lance- pierres, cette fois-ci,  ne balancent plus de  cailloux  que dans la chaussure de l’adversaire ;  que pour s’accuser  mutuellement de lobbysme, de malhonnêteté  intellectuelle ; ainsi que de fanatisme.

 

Un débat qui  date

C’est ce qui rend  malheureusement le débat si ennuyant pour la plupart des consommateurs   de masse que nous sommes.  « Qu’ils règlent cela entre eux...ceux qui ont façonné ce monde à leur image ! Tant que l’on pourra s’approvisionner chez notre épicier ou en grande surface, à quoi bon réfléchir ?! »  Se dit  probablement le quidam du monde entier, au plus profond de son innocence  reptilienne.  Allez dire à votre patron que vous êtes arrivé  en retard ce matin, « juste pour prendre le temps de comprendre « ?!  Autant se dire qu’on y peut rien et se contenter de  l’impression d’une conscience tranquille ; gagnée à la sueur de son front d’honnête « éco citoyen » docile...

Il faut dire que l’affaire  qui fait  souvent la une des tribunes, aux quatre coins du globe,   ne  semblait n’intéresser à la base  que  la communauté scientifique  internationale...  Cette sphère internationale  d’initiés climatiques   avait  le  précieux mérite de parler  à peu près le même langage, où qu’elle s’étende sur la planète.  Essentiellement des météorologues, « inspirés » dans leurs recherches par   les impacts désastreux  de  l’inoubliable ouragan « El Nino ».  On peut considérer, « climatiquement » parlant, qu’il y a eu un avant et un après  ce phénomène naturel dont l’ampleur s’avéra jusque-là inédite. Cette influence fut d'ailleurs progressive, car dèjà au 18éme siècle cette force de la nature préoccupait déjà bien de ceux qui posèrent les bases d'un climat global moderne. Pourquoi moderne? Et bien il semblerait que cette idée tient sa source de la pensée antique et n'a cessé d'évoluer à mesure que la technologie humaine a progréssé. Avec l'ère des satellites, le bon fut phénoménale...

Ce caractère spectaculaire  aux répercussions  environnementales dramatiques, ainsi que les catastrophes naturelles qui ont occupés bien des devant de l’actualité environnementale mondiale favorisera logiquement une préoccupation croissante des  opinions publiques  mondiales pour la question climatique.  Et donc des politiques et militants du monde entier. Puis le champ de ces implications ne s’est pas limité à la  seule sphère habituelle  qu’on lui reconnaissait. L’idée de la crise a forcément suscité celles des opportunités  qui en découlent logiquement. Etre capitaliste ou ne pas l’être, cela dépend de votre capacité à voir votre bien là où celui des autres réclame une facturation de vos services.

 

Ces questions qui appellent des réponses claires

Dérèglement ou évolution naturelle du climat ? Peut-on  vraiment parler avec une légitimité irréprochable de climat global ?  Pourquoi certains lobbys industriels auraient-ils intérêt à soutenir les thèses des « climato sceptiques » ? Qui  sont les experts « réchauffistes »  qui les accusent  de crime contre l’évidence ? Pourquoi, d’un côté comme de l’autre, on occulte de divulguer  les enjeux financiers en ombres chinoises de ces batailles rangées sur l’arène médiatiques, à la fois locales et globales ?  Une crise de l’économie, et non économique.  Grimée  en débat environnemental ? Deux camps qui s’affrontent avec, comme d’habitude,  une amplitude de sincérité ou de crédulité qui oscille et persiste selon les intérêts économiques et idéologiques de chacun.

 

Etres sceptiques...

Le premier antagoniste de ce flou intellectuel, philosophique  et scientifique  d’ampleur planétaire,  pourrait   être qualifié  par son contraire de « négationniste »  climatique.  Ses pairs sont plus généralement appelés « climato sceptiques » et sont souvent  brocardés par leurs  adversaires   d’avancer  des arguments dont la crédibilité scientifique semble fantaisiste. C’est un camp, il est vrai, qui ne peut souvent compter que sur  le soutien  académique  de chercheurs dont les découvertes et théories sont considérées par l’intelligentsia scientifique comme  officiellement  contestables. Sans être  toutes totalement réfutées unanimement. Beaucoup d’entre eux semblent compter parmi des juristes, des philosophes, des économistes et la plupart des polémistes reconnus sur la place publique internationale.

A vrai dire, à en écouter certains, prenant des airs de  « Che » Vert à la science infuse,   je me dis qu’ils ont sûr faire de ce  crédo un fonds  de commerce  des plus fructueux. Car tout  bon « climato sceptique » qui se respecte a publié un livre  polémique qu’il défend lors de conférences, le plus souvent rémunérées. Plus votre thèse saura confirmer nos doutes, nos sensations  instinctives que quelque chose cloche dans cette histoire, et plus tout cela aura un coût, et donc  générera bénéfice. De plus, cette posture assure  le confort moral  d’accumuler les miles par  centaines de milliers sans se soucier de CO2. Comment vérifier leurs dires sans souffrir de la même crédulité face aux  postulats qu’ils réfutent ? Ces  débats politiques maquillés en joute scientifique,  sur des points si pointus qu’ils  nous piquent l’esprit d’une envie irrésistible  ne pas s’y impliquer.

Dire cependant qu’ils défendent une cause qui pourrait arranger certains cercles industriels est une vérité qui n’est contestable  qu’au cas par cas. Mais si peu évidente à accréditer de manière plus globale. Pensez-vous vraiment que tous ces industriels qui se sont gavés en polluant l’atmosphère   n’ont pas anticipé depuis longtemps  ce « changement de modèle économique global » ;   en saupoudrant le capitalisme mondial d’un savant mélange de poudre de perlimpinpin et de poil à gratter ?

 

Justement...si l'on s’en réfère à la nature  même du libéralisme,   qui n’a de sauvage que son inhumanité, il a toujours été de bon ton de crée les problèmes collectifs  à l’avance pour  en vendre  les solutions  que vous aurez conçues préalablement;  en temps et  en heure la plus rentable pour  votre  capital...

 

Warm Street

Car, ce que l’on ne dit pas également , du moins  avec  assez d'insistance, c’est que le « capitalisme vert » n’est pas seulement une vue de l’esprit. C’est une réalité dont l’origine remonte à bien plus loin que notre siècle dernier, il me semble. On nous  exulte maintenant  à  "décarboner l'économie" mondiale; une vaste opération de purification. Une pilule magique,  une ostie verte comme la menthe, que rien ne fixe mieux sur  nos palais et nos rétines que de savants procédés chimiques industriels.

On évoque encore plus rarement, les conséquences d’une utilisation massive et systématique de la  technologie  contemporaine   dans la perspective d’une Economie verte qui ne cherche qu’à changer la forme de prpore son fond... de commerce... de couleur, mais pas de peau.

D’autant plus  que, si les émissions de CO2 se révèlent être l’indice talon de nos progrès écologiques, il est possible , par exemple, de  faire  ainsi du nucléaire et du gaz de schiste des énergies à faibles émissions carbones, donc « propres », en quelque sorte. Ce n’est pas nouveau, le charbon fossile  fut vendu aux consomateurs  comme un moyen de préserver nos forêts quand elles furent massivement sollicitées par la révolution industrielle naissante...

Capteurs solaires, éoliennes, nano-robots, processeurs ultra intelligents, puces, multimédias, voitures électriques, tous les fondamentaux  de la révolution verte nécessitent un apport massif en « terres rares ». Un mot très insidieux, pour qualifier un marché à très haute valeur écocidaire ! Pour l’instant, la Chine a dû consentir à un énorme sacrifice humain et écologique pour garantir 97  pour cent de cette ressource indispensable à toutes nos nouvelles technologies, depuis le premier téléviseur couleur. Mais si cette consommation augmente, les prix risquent d'augmenter et les mines proliférer à travers le monde.

Et les forêts encore plus dévastées, les cours d'eau et les fonds marins encore plus  pollués

La partie des « rechauffistes », comme les toisent leurs  détracteurs, ne sont pas tous animés par de  belles intentions philanthropiques, sinon ils n’auraient pas le soutien inconditionnel des puissants de ce monde. Sinon, un sommet mondial contre la déforestation aurait déjà  été organisé depuis belle lurette... Car, depuis l’antique Théophraste, dont les idées refirent surface à la Renaissance, on sait  l’impact désastreux  de cette activité humaine sur le climat local.  Elle est avérée, quantifiée et cela non pas dans des modélisations informatiques, mais sur le terrain, juste en bas de chez vous et moi...

 

Les faux débats masquent souvent de vrais problèmes

Il  ne suffira donc  pas de s’accorder ou non sur les questions suivantes : Le réchauffement climatique est-il une réalité ? L’influence de notre système mondial industriel est-elle avérée dans cette affaire ? Est-ce la plus prépondérante dans l’atmosphère terrestre ? Ce phénomène n’est-il pas naturel ? Quels sont les  réels impacts  écologiques en jeux ? Quelles sont les conflits d’intérêts qui se profilent derrière cette affaire ? Pourquoi ce débat est-il si ennuyant ?

Aussi, ma position est la suivante : je ne fais ni confiance aux « climato sceptiques » , ni au « réchauffistes » . Je ne saurais me satisfaire également d’aucune solution miracle qui revient à me vendre une ceinture chauffante en me faisant croire qu’en l’utilisant, j'obtiendrais, sans nul doute, et cela est garantie par la télé, de superbes abdos sans faire le moindre effort... Le tout pour un coût modique; cela va de soi...aussi...

Pour moi, la chaleur, c’est une question d’humanité. Et  l’homme n’a d’influence bénéfique  sur son environnement que dès lors  qu'il se comporte en véritable  être humain; à sa propre échelle...

S’adapter, changer, relever les défis de la nature avec l’amour d’un élève pour son mentor, voilà qui est humain. Lutter contre les forces de la nature ?  Et si  la vraie  bataille  était avant tout contre notre nature intiment pervertie? Certes, mais aussi  contre celle qui anime cet « Homme » industriel qui  se croit maître de "notre" planète... 

Alors qu’il ne fait,  au fond,  que   s’agiter  sur  son siège d’enfant pourri gaté; turbulent et  aveugle de la nature de son  petit pouvoir su Terre. Juste au pied du Trône...Il oublie ses devoirs à trop  abuser de ses droits...

 

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