22 Janvier 2017
Karim Aoudia| 21-01-2017 | 0:00 |El Moujahid.com
Le Conseil national économique et social a plaidé, jeudi à Alger, pour la mise en place d’un cadre juridique, en vue de dynamiser davantage les actions de développement engagées en Algérie, dans divers domaines.
«Il y a nécessité absolue d’arrêter un cadre législatif devant servir d’ancrage juridique sur le terrain pour mieux promouvoir les actions du développement durable» préconise en effet Mme Hamida Merabet, conseillère au sein de cette institution qui intervenait lors d’un séminaire national organisé par le Forum algérien des droits de l’homme et de l’environnement (Fadhe), qui s’est déroulé au Centre international des scouts algériens de Sidi Fredj.
Elle ne manquera pas de relever au cours de sa communication, les multiples acquis consacrés en Algérie dans le domaine du développement durable sous la gouvernance judicieuse du président Bouteflika. Mme Hamida Merabet qui qualifie l’institution qu’elle représente, le Cnes en l’occurrence, comme étant «le porte-voix du développement durable en Algérie» fera savoir en effet que, nombreux sont les objectifs liés à ce concept, qui ont vu le jour dans le cadre de la mise en œuvre des différents programmes quinquennaux initiés par le Président de la République. Elle citera ainsi la place qu’avait occupé et qu’occupe toujours la création d’emploi dans ces programme et ce travers la mise en place de dispositifs aussi ambitieux les uns que les autres, les avancées considérables enregistrées successivement depuis 2000, à ce jour, dans le domaine de la santé et de l’éducation, la réalisation des infrastructures de base de grande envergure, les progrès de la réformes de la justice, ainsi que dans la promotion de l’action de la société civile.
La conseillère du Cnes mettra l’accent aussi sur la bataille de l’eau, gagée et remportée, de son avis, par l’Algérie eu égard, argue t- elle aux 65 barrages et 21 grands transferts de la ressources hydriques réalisés dans le cadre de l’exécution du programmes de développement du président Bouteflika. Ces acquis attestent incontestablement de la sage gouvernance du Chef de l’Etat qui a ainsi épargné aux Algériens les conséquences fâcheuses de la rareté de l’eau, actuellement au cœur des préoccupations de beaucoup de gouvernements dans le monde. «Ce sont en effet, quelques 780 millions d’âmes dans le monde qui n’ont pas accès à l’eau» affirme la même intervenante du Cnes. Tels que définis par les Nations unies et approuvés par beaucoup d’Etats dans le monde, les objectifs du développement durable liés aux concepts de la démocratie participative sont aussi consacre dans la nouvelle Constitution algérienne adoptés en février 2016 qui prévoit la création d’une série d’instances consultatives en revalorisant le rôle de celles existante déjà comme c’est le cas pour Cnes.
En sus de cette institution, il sera procédé, en effet, en vertu de la loi fondamentale à la mise en place d’un Conseil national des droits de l’homme, d’un conseil nationale de la jeunesse sans oublier la haute instance indépendante de surveillance des élections qui tiendra ce dimanche sa première réunion d’installation. Les nouvelles dispositions constitutionnelles ont été d’ailleurs saluées par la SG du Forum algérien des droits de l’homme et de l’environnement (Fadhe ), M. Aymen Youcef qui, de son côté, a fait part, à propos de la consolidation des droits et des libertés. «Notre forum à surtout pour ambition de constituer une valeur ajoutée au profit de notre pays» a-t-il également déclaré lors de son allocution.
Le SG du Fadhe ne manquera a aussi de dénoncer les rapports tendancieux de certaines ONG occidentales qui ont pour habitude de s’acharner épisodiquement sur l’Algérie, à travers des rapports soit disant alarmants, certifiant ainsi le rejet du Forum qu’il préside quant à toute forme d’ingérence et l’attachement de la Fadhe aux idéaux de paix et à la stabilité du pays.
Karim Aoudia