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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

Coopération inter-associative L’association Green Humanity France Algérie à pied d’œuvre

 Par Redouane Benchikh|EL WATAN

C’est ce qu’a annoncé Mme Acia Benberkat, présidente de GHFA, lors d’un point de presse tenu dimanche au siège du journal El Djoumhouria, à Oran.

L’association, créée en novembre 2015, œuvre dans le domaine de l’écologie et de l’environnement, avec pour objectif la préservation du patrimoine naturel algérien, en sensibilisant, notamment, les plus jeunes, a précisé Mme Benberkat, en rappelant les richesses naturelles et humaines dont dispose l’Algérie.

«Il s’agit pour nous de réaliser des échanges d’expertises dans le mouvement associatif et les différents acteurs de la société civile en France et ceux qui font des choses en Algérie», a-t-elle dit, en soulignant qu’ «il existe des compétences également dans notre pays, comme c’est le cas à Adrar, dans le secteur de la santé, où une expérience d’intégration des technologies de l’information (TIC) mérite d’être valorisée et échangée avec d’autres associations ou experts venus de France, par exemple». Ladite association fait également la promotion de l’Algérie à l’échelle mondiale, en «transmettant tout ce qu’il y a de beau dans notre pays», a encore précisé la conférencière.

Sur la question du patrimoine, Gherbaoui Sofiane, journaliste et membre de GHFA, a insisté sur l’importance de «réconcilier les Algériens, comme c’est le cas à Oran, avec leur patrimoine et leur héritage historique, au-delà de l’avantage économique que le tourisme peut représenter». GHFA a déjà pris contact avec beaucoup d’associations, comme la fondation La Casbah, en s’intéressant aux métiers de l’artisanat et autres créneaux relevant du patrimoine. En matière d’environnement, les conférenciers ont évoqué le volet juridique comme outil important pour la préservation des ressources naturelles. Et c’est la première femme avocate française à avoir prêté serment dans l’Algérie indépendante, en l’occurrence maître Jacqueline Morand Deviller, qui a rappelé l’expérience française dans le domaine du droit de l’environnement.

Cette ancienne chargée de cours à la faculté de droit d’Oran est présentée aujourd’hui comme une experte spécialisée en matière de droit de l’environnement et de l’urbanisme. Toute son expérience est à la disposition de la société civile algérienne, qui compte mieux s’organiser pour mener à bien son combat écologique. Un autre expert, le juge fédéral argentin Pablo Gallegas, également haut conseiller en Argentine, a appelé la société civile à s’organiser et à dépasser ses contradictions, pour mieux défendre sa cause face au pouvoir exécutif.

«Nous avons vécu presque la même chose que vous en Argentine, mais il ne faut pas avoir peur de dire non à l’administration, car c’est ainsi que nous avons arraché le droit constitutionnel de pouvoir saisir le juge en matière d’environnement, par exemple», a lancé le juge Pablo. En outre, la conférence d’hier a été suivie d’un long débat sur l’état des lieux de la société civile en Algérie, ainsi que sur les perspectives de coopération entre les associations algériennes et celles relayées par GHFA, qui ambitionne de jouer le rôle de catalyseur, en mettant en contact différents acteurs des deux rives à même de favoriser l’échange d’expériences et le transfert de savoir-faire.
 

 

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