28 Septembre 2017
La problématique des déchets spéciaux et industriels en Algérie a été évoquée mercredi lors d’un séminaire organisé par l’APW d’Oran.
Les conditions dans lesquelles se déroulent depuis les dernières années le traitement des déchets industriels et les procédés de leur recyclage ont été l’objet d’une rencontre à thématiques qui a permis de dresser l’état des infrastructures de traitement de ce type de déchets dans un contexte de prolifération des tissus industriels et économiques en tous genre et d’instauration de l’économie verte.
Les intervenants se sont accordés de dire qu’il est temps d’atteindre les normes standards de recyclage des déchets qui dépassent à l’étranger ceux usités en Algérie où annuellement est produite une quantité de 200.000 tonnes de déchets industriels dont moins de 15 % seulement sont recyclés.
La wilaya d’Oran à l’instar des autres d’Algérie est cité à ce titre parmi les villes «pilotes» en matière de tri, d’enfouissement et de recyclage des déchets ménagers cela s’entend.
Cependant, pour les déchets industriels et spéciaux c’est une autre paire de manche ont estimé les experts de l’environnement qui ont mis en filigrane la faiblesse des installation de recyclages au niveau des usines industrielles et le manque d’adhésion et de professionnalisme des opérateurs du secteur de l’industrie qui ne se conforment pas aux règles générales régissant la protection de l’environnement contre les effets des rejets de déchets industriels en tous genre.
Ce séminaire au cours duquel ont assisté des experts français dans le domaine de recyclage a traduit sur le terrain les soucis d’une wilaya productrice de déchets cette source valorisable, reconvertible et génératrice de richesse pour l’économie locale, qui se veut une métropole mais qui lutte tant bien que mal pour la préservation de son environnement et partant de la santé publique de ses citoyens.