Dans cette correspondance, les membres du bureau dirigeant de l’UNPA ont évoqué certaines difficultés que rencontrent les exploitants agricoles à l’échelle des 28 communes témouchentoises. A l’adresse de la direction des domaine, les fellahs demandent le rééchelonnement du calendrier paiement des taxes de deux années en une seule fois par an au lieu de quatre années car les exploitants agricoles sont alourdis par le remboursement de différents crédits bancaires : Rfig, Tahadi, leasing et les dépenses onéreuses pour l’achat des engrais, insecticides , pesticides et mazout. Afin de désenclaver les terres agricoles et faciliter l’accès à ces terres, ils ont demandé l’aménagement et le bitumage des routes menant aux fermes agricoles dont en premier lieu celle de Haddouche Ahmed. D’utres fellahs ont cité celle de Horri Djillali allant d’Aïn Témouchent jusqu’à Sidi Ameur à Aïn Temouchent. Revenant à la distribution de terres agricoles récupérées par l’Etat, ces représentants des paysans ont proposé aux pouvoirs publics d’attribuer ces terres aux enfants des fellahs de la wilaya. En outre, ils ont réclamé un soutien financier pour développer les cultures maraîchères, la réalisation des puits et leur équipement en électricité. Cette réclamation a circonscrit l’achat des aliments de bétail et la couverture de l’opération de vaccination pour la filière des éleveurs de bétail. Concernant la campagne de moissonnage-battage, le secrétaire a souligné l’importance économique de cette activité et a plaidé pour la défense des céréaliculteurs contre diveres agressions corporelles qu’ils subissent fréquemment et la protection de leur production. Il a plaidé pour que les coopératives de céréales et légumes secs n’augment pas périodiquement les honoraires de prestation de moissonnage et qu’elles aménagent des horaires de travail dans les docks silos pour la réception de la production entre 7h30 du matin à 21 h. Par contre, la rédaction du journal a appris, selon un élu au niveau de l’APW, qu’un grand nombre de fellah dans la région d’Oulhaça ne bénéficient pas des avantages accordés par l’Etat en matière de soutien servant au développement de l’agriculture à cause d’un simple problème d’ordre juridique et administratif. Toutes ces terres relèvent de la propriété privée dans l’indivise. Maheureusement, ils n’ont pas pu régulariser leur situation héritée de plusieurs générations auxquels se mixent les conflits entre les membres des familles. La plupart des habitants sont confrontés au problème de documents administratifs au niveau de l’état civil et par conséquent, ils ne peuvent pas faire la faridha pour établir des cartes d’agriculteur afin de pouvoir commercialiser son produit ,contacter des crédits pour l’achat du matériel de travail