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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

Journée mondiale de la diversité biologique Rien ne semble être fait pour enraye l’érosion de la Biodiversité

Hier, 22 mai, le monde célébrait la Journée mondiale de la diversité biologique (ou biodiversité) qui, par la même occasion fêtait aussi les 25 ans de la Convention sur la diversité biologique (CDB), entrée en vigueur en 1993, soit une année après le Sommet de la Terre de Rio.

Elle a été ratifiée par 196 Etats parmi lesquels ne figurent pas les USA, qui ont préféré soutenir des firmes comme Monsanto avec ses pesticides tueurs, ses OGM empoisonnés et son ambition démesurée de breveter le vivant de la planète.

Le 22 mai est célébré partout dans le monde depuis 18 ans, mais en Algérie pas à la mesure de l’importance qu’elle représente pour les générations présentes et futures. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les sites du ministère de L’Environnement et des Energies renouvelables (www.meer.gov.dz ), pas même l’annonce de la célébration nationale qui s’est déroulée hier à Annaba.

Rien non plus sur les sites des organismes sous tutelle et rien non plus sur celui de la direction générale des forêts (DGF. www.dgf.org.dz ) qui partage et se dispute avec l’environnement pour la gestion de la biodiversité.

Le monde vivant est menacé et il ne se passe pas de jour où il est annoncé la disparition d’une espèce végétale ou animale. Devant ce qui est appelé «l’érosion de la biodiversité»,

La CDB a adopté un plan d’urgence consistant à «prendre des mesures efficaces et urgentes en vue de mettre un terme à l’appauvrissement de la diversité biologique, afin de s’assurer que d’ici à 2020, les écosystèmes [soient] résilients et continuent de fournir des services essentiels, préservant ainsi la diversité de la vie sur terre et contribuant au bien-être humain et à l’élimination de la pauvreté».

L’Algérie, au titre de partie contractante, fournit régulièrement des rapports à la CDB où sont énumérées des mesures prises contre l’érosion de la biodiversité que, du reste, on connaît encore très mal.

Depuis une vingtaine d’années, elles sont dominées par la promulgation de lois et la mise en place d’un cadre organisationnel, mais sur le terrain, les milieux naturels, même dans les parcs nationaux qui ont vocation et mission la conservation de la biodiversité, les chercheurs et scientifiques ou encore de simples amoureux de la nature signalent des disparitions de plantes ou d’animaux.

Il ne suffit pas de citer l’exemple du cerf de Barbarie, le dernier grand mammifère d’Algérie, qui a complètent disparu de nos contrées et qu’on ne retrouve plus qu’en captivité encore par la consanguinité. Que dire alors des gazelles.

Les grands rapaces comme les aigles royaux ou pomarin et les pygargues, ne volent plus dans les cieux d’Algérie. Les oiseaux d’eau migrateurs protégés tout le long de leur périple évitent les zones humides algériennes devenues des cloaques ou des flaques d’eau sans vie.

L’Algérie, avec ses 16 000 espèces connues, est un immense réservoir de BD. Avec un territoire aussi vaste, pour l’essentiel inexploré, il faut aussi s’attendre à de nouvelles découvertes ou des réapparitions mêmes fragiles, comme le celle du guépard dans le massif du Hoggar. Cet inestimable trésor est un bien pour l’humanité entière que l’Algérie a le devoir de conserver.

 

Les connaissances que l’on tire de la biodiversité sont les solutions au problème de l’alimentation, de la santé et du bien-être de l’humanité dont la population augmente vertigineusement.

Slim Sadk
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