4 Février 2019
Assemblée populaire nationale : Plusieurs mesures pour renforcer le développement
Les travaux de cette séance, présidée par M. Mouad Bouchareb, se sont déroulés, en présence du ministre des Relations avec le Parlement, M. Mahdjoub Bedda.
Des dispositions pour la gestion des pesticides périmés
«Une série de mesures ont été prises pour la gestion des 2.360 tonnes de pesticides périmés stockés au niveau de 500 sites à l'échelle nationale.» C’est ce qui a été révélé, jeudi, par la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables.
Mme Fatima-Zohra Zerouati, qui répondait à une question sur les mesures prises pour la gestion d'un produit dangereux périmé utilisé dans le cadre de la lutte antiacridienne dans la wilaya de Chlef, a précisé que cette wilaya avait enregistré, à elle seule, un stock de 88 tonnes de pesticides durs périmés et environ 1,17 tonne de pesticides liquides périmés stockés au niveau des exploitations agricoles.
Elle notera aussi que son département a actualisé la liste des pesticides périmés en 2004, et élaboré, à cet effet, une étude de faisabilité sur la base de laquelle une opération a été inscrite au titre du budget d'équipement, d'un coût de 1 milliard de DA», mais «cette opération étant gelée, le problème des pesticides périmés est toujours posé», a-t-elle affirmé.
S’exprimant longuement à propos de l'opération de destruction des pesticides périmés, Mme Zerouati a soutenu que, techniquement parlant, cette opération «est complexe et très coûteuse».
Les procédés de destruction diffèrent, en fonction du type et de la composition des polluants, et les recherches relatives aux technologies de destruction inoffensives pour l'environnement n'ont pas encore été achevées.
En somme et pour le moment, «le seul moyen utilisé pour détruire les pesticides est l'incinération à des températures élevées».
Cela dit, une demande a été déposée auprès des services du Premier ministre, en vue de «lever le gel sur l'opération de destruction des pesticides périmés, à l'instar des autres opérations gelées, en fonction des affectations financières disponibles».
Pour ce qui est du problème de pollution de l’air dans la wilaya de Skikda, considérée comme zone industrielle, il sera mis en exergue qu’un réseau de contrôle de la qualité de l’air des wilayas d’Annaba et d’Alger était entré en vigueur en 2007 et 2009. Aujourd’hui, le ministère «envisage l'élargissement du réseau aux wilayas d’Oran et de Skikda» et «les équipements nécessaires sont acquis en ce sens, mais ne sont pas encore installés» et ce, pour des raisons subjectives», a affirmé la ministre.
S’agissant de la question relative à la réalisation d’un centre d’enfouissement technique des déchets dans la wilaya de Médéa et de la stratégie nationale de gestion des déchets, y compris le recyclage, Mme Zerouati a rappelé «la réalisation, depuis 2002, de 77 centres de ce genre et des décharges de contrôle des déchets, ainsi que l’élimination de 3.000 décharges anarchiques, outre la réalisation des plans de gestion des déchets au niveau des communes».
S. G.