La transition énergétique dans un pays comme l'Algérie, dont la consommation par habitant est nettement inférieure à la moyenne mondiale, ne doit pas seulement consister à des fins rentières de consommer moins d'énergie localement pour pouvoir en exporter en plus grande quantité.
Elle doit s'articuler bien plus autour d'une vision de la notion d'efficacité où l'on saura veiller en premier lieu à ce que la quantité d'énergie consommée dans notre pays soit mobilisée non pas pour maintenir un système en place, mais bien pour produire de la qualité de vie et donc de la santé, de l'éducation, des loisirs, de la culture et environnement sain, harmonieux et tant d'autres bien et services de convivialité sociale.
Sans un tel préalable, une base aussi fondatrice, comment développer une activité économique capable de transformer l'énergie en bien et services utiles et surtout bénéfiques aux Algériens ainsi qu'au reste du Monde?
C'est là que se situe depuis trop longtemps la principale inefficacité énergétique de l'Algérie, bien plus que dans le seul gaspillage et pertes d'énergies dans son système de production et de consommation calorifique.
Entre chaque kilowatt/heure et l'objectif de le transformer en qualité de Vie, il y a chez nous une perte qui n'est pas seulement de nature thermodynamique, mais encore plus d'origine escro-"inertétique", qui transforme le mouvement positif en inertie négative.
C'est celle absorbée par le Dévorement durable algérien, un escro-système de corruption nationale et internationale qui absorbe des quantités pharaoniques d'énergies fossiles mais aussi humaines.
Les notions d'efficacité et d'utilité ne sont plus affiliées à la seule idée de bien commun, mais assujetties surtout à une logique de transformation de la richesse publique en capital oligarchique.
Chez nous, cette énergie négative ne doit plus se renouveller, l'énergie propre doit l'être en premier lieu politiquement et donc ethiquement.
Une fois dépolluée, décarbonnisée de cette action d'obsolescence programmée, les lois de la nature et nos droits humains, tous deux bafoués par le Dévorement durable algérien, ne seront plus aussi antagonistes que dans un pays où tout est pour l'insatnt inféodé à une Malchimie dont le grand oeuvre est la transformation de l'or humain en plomb public, lui-même transformé en or privé...