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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

La fuite de pétrole au niveau du tube Ok1, dans la région de Baaj (W. d’El Oued): le risque zéro n'existe pas...

La fuite de pétrole au niveau du tube Ok1, dans la région de Baaj (W. d’El Oued), le 3 septembre 2020, reliant le bassin rouge (Hassi Messaoud) est en train de mettre en péril l'équilibre écologique de toute une zone régionale  d' El Oued. Elle aura sûrement des impacts dont les répercussions qui se feront plus ou moins sentir à moyen terme dans les zones, voire peut-être même jusque dans certaines régions environnantes.

La nature ne reconnaît pas nos frontières artificielles et sûrement pas le jeu complexe des bassins versant de nos oueds...

Dans une région où le phénomène de remontée des eaux et ses conséquences pose déjà de sérieux problèmes, cette pollution accidentelle  risque de s'ajouter à la liste des agressions d'origine humaines qui étiole progressivement  l'environnnement d'El Oued. Tandis que, n'oublions pas de le mentionner,  l'agriculture intensive  et irrationnelle pratiquée localement est en train de tuer à petit feux les sols déjà très fragiles de cette porte du désert.

Nous devons retenir de ce drame que nous avons le devoir de continuer à aborder avec une extrême réserve toutes les belles promesses de contrôle et de maîtrise des impacts environnementaux de l'exploitation du gaz de schiste en Algérie, ou de toute autre entreprise industrielle,  telle que les exploitation minières qui risquent d'avoir le vent en poupt dans les prochaines années. 

Le risque zéro n'existe pas et il est donc essentiel de juger des capacités de résilience et de contrôle, de suivi et d'analyses dans la durée des conséquences d'un tel accident.

Car dans ce cas précis, même si la nature générale des sols ne facilitera pas une infiltration de ces eaux polluées dans la nappes phréatique superficielle, nous ne sommes pas à l'abri d'une fissure qui pourra alors provoquer une telle pollution.

Il est de même des absortions du pétrole qui aura été déversé sur les sols et dans l'oued environnant les pipeline touchés par cet accident. Ne faudra-t-il pas veiller approfondir la nature de cette dépollution, quitte à recourir à des mesures plus radicales, tels que le brûlage des résidus qui auront échappé au pompage de ce pétrole. 

Nous verrons donc bien comment Sonatrach va gérer cette catastrophe et surtout si elle sera capable de résorber et encore plus de contrôler durablement les effets potentiellement désastreux d'un tel accident, qui aura forcément des conséquences directes ou indirectes sur la santé des gens...

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