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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

Algérie : l’écologie politique est-elle vraiment possible ou sincère  dans une Algérie sans nouveauté?

L’écologie politique en Algérie est tributaire d’une réalité qui veut que ,si l’on donnait des droits personnels à un élément de la nature, comme c’est déjà le cas dans certains pays précurseurs en matière de justice écologique, il ne serait en rien garanti que cet arbre, cet animal, ou bien cet oued, soit pour autant vraiment protégé.

Voilà où nous en sommes, quand il s’agit d’évaluer les véritables perspectives politiques actuelles, c'est-à-dire dans le contexte d’une Algérie  qui se donne des airs de la nouveauté parce qu’elle parle  au grand jour de "zones d’ombres", comme pour masquer  avec quelques rayons de lumière artificielle toute l'étendue de l'obcurité  d'un sous-développement  national global qui n'a aucune raison valable d'exister. Tout cela  en dénonçant la précarité  dans sa dimension soit disant rare et surtout  locale,  un peu  comme tout  bon berger qui se doit  montrerait du doigt la brebis galleuse, pour  exhiber  une exception qui confirmera  l'infaillible qualité de son art de domestique...

Il y a, certes, bien quelques loups égarés dans la bergerie  pour  vouloir nous faire avaler une couleuvre grosse comme une tête d’autruche et nous raconter qu’il  leur suffira de nous montrer  la voie de la raison, du bout de  leurs pattes qui n’ont,  à vrai-dire, de la blancheur que celle  du gant du cambrioleur ; de celui  qui ne  veut  laisser aucune  empreinte écologique de ses forfaitures contre la nature et l’homme.

Ceux et celles-là vous diront qu’il est possible de traiter le mal de l’intérieur, de  même que de s’immuniser contre la peste en s’inoculant au passage  le choléra.

Cette écologie là est politicienne, elle fait de la politique, mais  elle n’est pas politique. Ce qui veut dire que sa finalité première n’est pas  tant la bonne gouvernance d’une cité, d’un territoire, d’une nation, mais  plutôt la bonne gestion d’une carrière, un  développement personnel et non  pas humain ;  faire durer son  bon plaisir, et non militer pour un bien-vivre ensemble durable…

Sinon, comment ces aventuriers des temps « immodernes », qui ont vite fait de se qualifier d’écologistes, peuvent-ils prétendre obtenir des résultats concrets, et surtout non cosmétiques, alors que le monde avec lequel ils ont choisi d’œuvrer  complète et  sympathique symbiose, est celui justement où prône la loi de  l’illusion, du mensonge, du faire-semblant, d’un halo  tout de vert reptilien ?

L’écologie politique algérienne, n’a pas encore besoin d’un parti, d’un mouvement, ni même de leader charismatique…Elle a tout simplement besoin de germer dans le terreau d’un état de droit et de devoirs, dans un quotidien où la normalité n’est pas l’anormal. Il y a là  un préalable incontournable à poser comme une première série de marches pour atteindre le premier étage d’une tour qui demeure pour le moment faite d’un ivoire crocodilien…

C’est en cela que les écologistes algériens, doivent d’abord s’inscrire dans une dynamique politique qui leur paraitra plus vaste à ses premières heures, mais qui, au fond, prendra elle-même conscience que l’écologie n’est pas une des ses succursales, mais bien sa prochaine anti-chambre…

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