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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

"La diaspora algérienne rate des opportunités d’affaires en Algérie" Par Algérie Focus

http://www.algerie-focus.com/

 

Par     | mars 11, 2013 5:43

 

 

Pourquoi le Maghreb ne parvient pas à faire émerger un marché commun ? C’est une des questions abordées lors de la Convention France-Maghreb qui s’est déroulé le weekend dernier à Paris. De nombreux acteurs français et maghrébins ont pris part à cette manifestation et ont tenté d’identifier les manques de ce marché maghrébin et les solutions pour renforcer ses liens avec la France.

Le marché maghrébin n’utiliserait pas entièrement son potentiel commercial, et peut miser davantage sur ses relations économiques avec la France. C’est l’une des conclusions de la Convention France-Maghreb qui a réuni le 7 et 8 mars de nombreuses entreprises du Maghreb et de la France. A l’heure actuelle, la France est le premier partenaire de tous les pays du Maghreb, tandis que le Maghreb est le premier client de la France devant la Chine, avec 24 milliards d’euros d’échanges commerciaux par an, ont relevé les organisateurs de cette convention. Quant au marché développé au sein même du Maghreb, il demeure le plus faible de toutes les régions du monde avec un taux jugé dérisoire de 5%.

La première étape pour remédier à ces faiblesses, serait donc de renforcer les échanges inter-maghrebin pour faire des pays de cette région des partenaires économiques influents. La France, de son côté encourage vivement le développement du commerce maghrébin. Les pouvoirs publics français feront tout pour « encourager l’émergence d’un marché commun maghrébin », a affirmé l’Ambassadrice pour la Méditerranée au Ministère français des Affaires étrangères, Nora Berak, présente lors de la Convention France-Maghreb.

Quel rôle pour l’Algérie ?

Comment l’Algérie peut participer à ce projet ? Le pays peut jouer un grand rôle, en développant dans un premier temps sa propre économie et devenir un moteur de ce marché maghrébin. D’ailleurs, un atelier entier a été consacré à ce thème : »investir en Algérie » lors de la Convention. L’investissement en Algérie doit notamment s’ouvrir aux opérateurs économiques étrangers, et surtout à ceux de la diaspora algérienne, qui peuvent jouer un rôle clé pour l’amélioration de l’économie algérienne.

Des hommes d’affaires, présents lors de la convention ont souligné les « facilitations » mises en place par les autorités algériennes pour accompagner les opérateurs étrangers dans le montage de leurs affaires dans le pays, soulignant que la règle « souveraine » du 51/49 « n’a jamais été un frein à l’investissement, ni pour les étrangers, encore moins par rapport à la diaspora ». Un argument repris par Kamel Haddar, du cabinet de conseil en stratégie et management Origin Partners. « L’Algérie est un territoire exceptionnel pour les entrepreneurs. La diaspora a un rôle important à jouer, et il faut savoir que les Franco-Algériens ne sont pas concernés par la règle des 51/49″, explique-t-il. Au contraire, cette loi est « favorable à la diaspora algérienne qui doit croire en son pays et être actrice du changement » réel sur l’économie algérienne

La diaspora algérienne aurait plus de facilités qu’on ne le croit en Algérie. Quel est l’obstacle principal des Algériens de l’étranger qui souhaitent entreprendre en Algérie. Ce « n’est ni la règlementation, ni une question de liquidité, mais plutôt une question de ressources humaines et de s’entourer de talents et de futurs leaders », précise Kamel Haddar. « Il faut arrêter de toujours jeter la pierre au gouvernement, et se prendre en main tous ensemble pour baisser les barrières. Quant aux difficultés, on peut y faire face, lorsque l’on est entrepreneur on se bat réellement. L’administration algérienne n’est pas moins évoluée que d’autres pays en voie de développement ». Les obstacles seraient donc surmontables selon Kamel Haddar qui invite les entrepreneurs de la diaspora, Algériens comme Franco-Algériens à transformer le potentiel de l’Algérie en richesse durable.

La rédaction avec APS

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