ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )
25 Juillet 2013
Les médias s’étaient interrogés sur les raisons de la précipitation de l’ouverture du parc des Grands Vents à Dely Ibrahim. Rien de spécial n’avait été réalisé depuis le départ du ministre précédent, Chérif Rahmani et les usagers ont découvert que même les commodités les plus élémentaires comme les toilettes ou les chemins n’ont pas été installés.
Pourquoi donc inaugurer un site non opérationnel ?
C’est de la maison de la culture de Tizi-Ouzou, haut lieu de la sous-traitance prébendière, que nous vient la réponse. Lhadi Ould Ali, commis aux affaires occultes, invite ceux qui veulent profiter de l’aubaine à se précipiter au ministère de l’environnement. Dans le périmètre du parc les « Grands Vents », il y a une partie que Benyounes va bientôt lotir. Il y a urgence car la gestion approximative du ministère qui a braqué la quasi-totalité des cadres du département, les scandales qui suintent de la commission des marchés, les conflits ouverts avec la secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Aménagement du Territoire, de l'Environnement et de la Ville, qui entend protéger son secteur par un exercice entier de ses prérogatives hypothèquent le maintien d’un ministre météorites avec les rumeurs de remaniement ; d’où le « traitement rapide des dossiers ».
Le fonctionnement et les décisions sont si choquants qu’un fonctionnaire du ministère des finances, participant à une réunion interministérielle, s’est laissé aller à un rageur « je n’ai jamais vu cela de toute ma carrière et je pensais en avoir vu », avant de ramasser ses documents.
Les candidatures à l’acquisition des lots se bousculent et pour anticiper les retombées d’une renommée de prédateur solidement établie, Benyounes a fait savoir que lui ne s’est attribué aucune parcelle. En revanche, les navettes se chargent d’expliquer aux postulants qu’ils doivent savoir être « compréhensifs » s’ils veulent voir leurs dossiers retenus.
Ali Graïchi