Bientôt c'est la journée Mondiale de l'Environnement...
Si l'on investissait tout l'argent dépensé, pour célébrer ce jour là, en blablas mondains et autres événements, je suis sûr que l'on pourrait développer des milliers de projets écologiques nationaux et internationaux. Et ce, sur le long et moyen terme.
Le capitalisme néo libéral est une sphère de célébrations tout azimuts. Car célébrer, c'est dépenser plus d'argent que d'habitude...
Même quand il se pare de la couleur de la bonne conscience, il n'en reste pas moins le plus grand facteur de destruction environnemental et de misère sociale...
Parler d'économie verte est un pléonasme autant qu'appeler sa nation "République Démocratique et populaire ". Car la Respublika, la Chose Publique est par essence démocratique et donc populaire.
De telles expressions révèlent ainsi toute la perversion de la lumière des mots anciens quand ils passent par le prisme de la pensée Moderne post-industrielle. C'est une pensée qui cultive les accumulations, même sémantiques, pour annihiler toute forme de synergie contraire à ses principes...
Par exemple, ne dit-on pas que trop d'informations tue l'information? Pourtant nous vivons à une ère qui la célèbre à outrance. L'Information a envahi notre environnement, s'est même bâti une royaume virtuel dans notre sphère collective et intime.
Une Eko nomia, une "gestion du foyer", est par définition une gestion d'un environnement: la maison du peuple. Elle ne peut donc qu'être menée par une politique environnementale sincère et responsable. Loin d'être la cerise sur le gâteau, elle est sa pâte, sa fondation. Elle n'a pas besoin d'être verte.
Aucune République, ni même empire, ne peuvent et n'ont jamais pu perdurer sans une environnement sain. L'Histoire des déclins de nos civilisations est également celle de crépuscules écologiques.
L’environnement c'est le nerf de la bataille , comme le savent tous les soldats, bien avant même Sun Tzu et son "Art de la guerre". C'est aussi le théâtre de la chute, le nerf de bœuf, la sanction implacable de la nature quand on la bouscule inutilement.
Certes, les rencontres et les contacts qui se font lors de certains événements peuvent être utiles à créer certaines bonnes synergies. Mais, pour avoir participé à certaines d'entre elles, je peux dire que ce sont celles où l'on n'a investit le monde d'argent qui ont attiré les personnes qui m'ont paru les plus sincères dans leur implication à veiller sur notre environnement.
On célèbre surtout la Mondialisation dans ce genre de festivités. Pour se rappeler que l'on lui sacrifie, de journée mondiales en journées internationales, une part de plus en plus grandissante de notre environnement de vie...
Cette année, par exemple, en Algérie, 2014 sera l'année marquante où l'exploitation du gaz et du pétrole de schiste sera devenue officielle. Un peu comme la date où notre pétrole et notre gaz ont été nationalisés. Un cap, une nouvelle ère, mais est-ce vraiment la meilleure? Pas de débats, aucunes explications. Juste des opinions, des avis d'experts, quelques militants qui s'agitent comme on se lance en guerre contre des moulins...
Un des plus cuisant sacrifice de notre environnement sur l'autel du Libéralisme sauvage des lobbys pétroliers, voilà ce qu'il ne faudra pas oublier cette année quand on célèbrera, partout à travers le pays, la journée mondiale de l'environnement...