Lors d'une séance plénière de l’APN, consacrée à l'examen du rapport préliminaire du projet de loi relative aux aires naturelles protégées dans le cadre du développement durable, le ministre de l'Aménagement du Territoire de l'Environnement, M. Chérif Rahmani, la nécessité d'associer toutes les parties concernées à la préservation des aires naturelles protégées dans le cadre du développement durable. Il a déclaré que «la préservation de l'environnement passe par la prise en charge des dimensions sociale et économique des habitants». Le ministre a mis l'accent sur l'importance de la préservation des composantes de la biodiversité en réfléchissant à la création d'une police judiciaire spécialisée dans la protection de l'environnement. Il a également souligné l'importance de la prise de conscience des dangers de la désertification, la création d'une banque de données des aires naturelles protégées et la création d'une école nationale chargée de la formation en matière d'environnement, tout en œuvrant au recensement des richesses naturelles pour définir les espèces en voie de disparition. A propos de la protection de certaines aires protégées dans différentes régions du pays, notamment à Tissemsilt, Béjaia et Skikda ainsi que les deux zones de Réghaia (Alger) et El Kala (El Tarf), M. Rahmani a rappelé que «les efforts consentis ont permis la préservation de plus de 12 zones humides ajoutant qu'aucun projet ne peut être effectué actuellement sans les études établissant son impact sur l'environnement. Concernant la protection et la classification des îlots, M. Rahmani a rappelé la classification des îles Habebas et Rachegoune à l'Ouest dans le cadre des zones maritimes protégées. Le ministre a souligné l'importance de ce projet composé de six volets, ajoutant que l'examen de ce projet de loi intervient à la veille de la tenue de la 10è Conférence sur la biodiversité prévue la semaine prochaine au Japon avec la participation de près de 22.000 experts et spécialistes.
Par Hafida B.