ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )
30 Janvier 2013
Dimanche 27 janvier 2013
Le projet de loi sur les hydrocarbures a présenté été présenté par M. Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines devant les membres du Conseil de la nation.
Devant les sénateurs qui ont affiché leur réticence quant à l’utilisation de la nouvelle technique en matière d’exploration du gaz de schiste, le ministre s’est voulu rassurant, tout en s’interrogeant : "est-ce que nous avons le choix, sachant qu’avec les techniques actuelles, les puits de pétrole de Hassi Messaoud ne produisent que 25% de leurs capacités, alors que notre demande en pétrole et gaz ne cesse d’augmenter ? Il faut choisir entre le maintien de l’actuelle production, qui reste dérisoire devant la demande, ou passer à une étape de production qui couvre nos besoins en la matière", a tenu à répondre le ministre aux sénateurs.
Yousfi a insisté sur le fait que nos réserves d’énergie conventionnelle ne nous suffiront pas dans les cinq années à venir et qu’il est probable que, dans un avenir très proche, les hauts responsables de l’Etat cesseront l’exportation du pétrole et du gaz pour couvrir notre consommation.
Le ministre cite l’exemple d’autres pays comme les USA, l’Allemagne, le Grande-Bretagne, la Russie, la Chine qui ont commencé l’exploitation du gaz de schiste. "Est-ce que nous sommes plus intelligents que ces pays ? Pourquoi les Etats-Unis n’optent-ils pas pour l’énergie solaire ?", s’est interrogé le ministre. "Parce qu’elle coûte très cher. Avec l’utilisation des nouvelles techniques, nos réserves vont augmenter 10 fois plus. Que ce soit du pétrole ou du gaz, le danger écologique est le même", précise Youcef Yousfi, qui dira que l’Algérie a les potentialités humaines et matérielles pour éviter tout danger écologique ou géologique qui pourrait être provoqué par l’exploration des sites de gaz de schiste. Le ministre est également revenu sur la consommation d’électricité qui a augmenté de 18% en 2012, c’est-à-dire doublé en cinq ans. "Où va-t-on avec cette demande qui ne cesse d’augmenter et avec quoi y faire face dans les années à venir ?", s’est interrogé le ministre, convaincu que seule l’utilisation de nouvelles techniques comme l’exploration du gaz de schiste pourrait éviter à l’Algérie une crise en matière d’énergie.
Par ailleurs, M. Yousfi a annoncé que "l’Etat a commencé à réévaluer son système de sécurité dans les sites pétroliers pour sécuriser ses infrastructures et les personnes". Il a également déclaré qu’"aucune société étrangère activant dans le sud n’est partie définitivement. Il est vrai que des travailleurs de ces sociétés ont été terriblement affectés par ce qui s’est passé au site de Tiguentourine. Pour cela, ils ont pris un congé, façon de changer et d’oublier ce qui s’est passé".
M. Benkeddada