16 Mai 2012
Dés la première publication dans la presse nationale, j’ai décidé de me rendre sur les lieux pour constater l’importance de ce qui peut devenir une véritable catastrophe voir une tragédie. Sans aucun relais local, j’ai eu l’idée de prendre de contact avec Mr Saiem arezki ,enseignement au lycée de bouzeguen qui, a son tour s’est donné rdv avec ses collègues du même établissement . Ignorant ce qui se passe a quelques 25 km de leur résidences, l’information a vite réveillé leurs curiosité .Premier rvd Boubhir et de là nous avons pris la direction d’Illilten ,une commune situé à 70 m du chef-lieu de wilaya. Une fois sur place, le stress , l’inquiétude ,la fatigue et la peur est tres visible sur chaque visage d’une population depuis une semaine en état d’alerte maximale avec une cellule de crise installée dès les premières heures . Difficile de s’enquérir de la moindre information. La première personne(une quarantaine et qui a l’air très fatigué) approchée au niveau du pont fermé par mesure de sécurité s’est vite excusé de ne pas pouvoir m’accompagner mais a désigné un jeune afin de nous mettre en contact avec un membre d’une association locale .Dans ce cyber Mr Ait Amrane Massinissa, cet ingénieur biologiste de haut rang ,président de l’association Tezdeg(propreté) et d’une sagesse incomparable a vite accepter de me livrer ces impressions et de m’accompagner même sur les lieux .D après mr Ait amrane , regrettant de ne pas voir une équipe de spécialistes ériger un camp sur les lieux pour observer constamment l’évolution de la situation car une averse aussi légère soit-elle pourrait provoquer quelque chose comme VARGAS .En direction d’Azrou n’thor en passant par Ait Aadellah dont les habitant ont été surpris par le nouveau décore de ce qui représentait pour eux une véritable prairie au contrebas du village qui leurs donnait fruits et légumes complètement dévasté par un torrent de boue .Azrou n’thor ,un endroit qui regorge d’eau ,d’où est alimenté la population à travers près d’une dizaine de captages construits et aménagés par la population. Ces point d’émergence qui risquent de réapparaitre a d’autre endroits vont encore plongé la population dans un stress hydrique sans précédent en attendant d’aménager d’autres captages. D’après mr Ait amrane , le phénomène a commencé il y a déjà une semaine(dimanche 29 avril) en constatant l’arrivée d’une eau boueuse dans les robinets, suivi d’une coupure et a quoi s’ajoute un léger glissement de terrain au niveau du sommet. Des signes précurseurs qui devait a mon sens alerter responsables et spécialistes les moins avertis. Les vieux de ces village ont donné a cet endroit une appellation Issiakhen(glissement) par rapport aux diverses catastrophes déjà vécues notamment en 1938 et 1974.De l’avis aussi de mr Ait amrane massinissa ,la nature de la structure géologique , l’existence a cette hauteur d’ une importante nappe d’eau qui s’étend sur plusieurs km ,l’absence du tissu végétale ,les surprenantes chute de neige de cette année ,le déboisement par certains sans esprits et l’absence de politique de reboisement avec probablement une autre cause aidante sur laquelle il est trop tôt de se prononcer sont a l’origine de cette catastrophe. Sur notre chemin ,mr Ali amara président de l’association « les amis de la terre » nous confirme ce que son compatriote Ait Amrane nous déjà livré et d’ajouter que notre mission se limite a l’information, la sensibilisation ,le rapprochement , donner l’alerte en cas de nécessité car une surveillance est assuré de jour comme de nuit .Il faut encore rappelé qu’avant que cette masse de bout dévale sur les villages en contrebas ,un bruit assourdissant a réveillé tout les villageois de Ait abdellah ,Ait aissa yahia et du chef-lieu ,malgré le danger ,un groupe s’est déplacé au milieu de la nuit pour satisfaire leurs curiosité et prendre les mesures qui s’imposent , ce n’est qu’au matin qu’ils ont constaté une énorme masse de terre et de roches toutes dimensions qui s’est détachée sur une largeur qui avoisine les 70 m qui a fini par libérer d’un moment a l’autres des portions en direction de la rivière(assif n’qerruc) qui s’est arrêter de couler après ce qu’ils ont appelé une première explosion . L’eau de Cette rivière qui débouche sur le Sebaou et traversant le chef lieu d’Illilten face à un danger permanent est a ce jour chargée de boue . Ce profond sillon qui a reçu une très grande quantité d’argile et de roche lui a fait perdre sa profondeur ,ainsi ce nouveau paysage doit être pris sérieusement en considération . Visiblement ce qui est à craindre c’est la surprise des jours à venir. De plus en plus ,en se rapproche de ce sommet qui culmine à près de 1900 m d’altitude, arrivé devant cette énorme masse d’argile et de prières qui a déjà fait mouvement que personne ne sait jusque-là sur quelle distance vu le danger et le manque de visibilité, on entend un bruit qui s’apparente à un tonnerre et provoquant un climat de panique indescriptible parmi les visiteurs .L’homme courageux ,voulant à tout prix une prise de vue rapprochée a fini par prendre la fuite après un nouveau bruit qui a repris de plus belle suivit d’une légère coulée de boue .Ces explosions ne peuvent avoir pour origine que l’ affaissement continu jusqu’à stabilité du dessus de la nappe fragilisé par la rude saison hivernale .
Voulant être précis dans une mission qui n’est pas la mienne mais la visibilité a moins de dix mètres qui ne peut me permettre de parer a toute éventualité me laisse sur ma soif de voir de plus près ce qui peut provoquer une tragédie et a brève échéance car ,si l’approche de la saison estivale éloigne quelque peu le danger ,les responsables doivent prendre les mesures nécessaires avant l’hivers prochain .Enfin, ait aissa yahia , le chef-lieu d’Illilten et tout les habitants longeant cette riviére doivent prendre conscience du danger. POUR L’INSTANT, LA SOLLUTION LA PLUS EFFICACE NE PEUT ETRE QUE L’EXPLOITATION DE LA NAPPE AU PROFIT DE L’APC EN PARTENARIAT AVEC L’A D E ET UN REBOISEMENT MASSIF DE TOUTE LA REGION.