ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )
17 Septembre 2013
La date anniversaire de la signature du Protocole de Montréal en 1987 célébrée, hier à Alger.
«Une atmosphère saine: tel est l'avenir que nous voulons» est le thème adopté par le secrétariat général du Pnue (Programme des Nations unies pour l'environnement) pour la célébration de cette journée qui a été commémorée, hier à Alger, à l'instar de nombreux pays. Un panel d'experts et représentants de ministères concernés, la Douane, la Gendarmerie nationale et la Dgsn, ainsi que diverses associations de lutte contre la pollution, ont assisté aux travaux de cette journée qui ont été ponctués par de nombreuses communications.
Cette conférence technique était présidée par Tahar Tolba, directeur général du bureau de l'environnement au sein du ministère éponyme et du Développement durable. Ledit protocole, qui a été rapidement ratifié par quelque 197 pays, a permis de réduire de plus de 98% la production et la consommation mondiale de substances contrôlées (appauvrissant la couche d'ozone). Le protocole de Montréal a également permis de superviser l'élimination de Chloro-Fluoro-Carbones (CFC) au niveau mondial se félicitent les intervenants. En mars 2013, l'Algérie a publié un décret exécutif réglementant l'usage des substances qui appauvrissent la couche d'ozone, de leurs mélanges et des produits qu'ils contiennent.
Une mesure d'attribution de quota d'importation permettra à l'Algérie de rester en conformité avec ses engagements internationaux vis-à-vis des limites de réduction des SAO. Quatre agences internationales sont chargées de l'exécution et du suivi des projets financés par le fonds Multilatéral: Pnue, Onudi, Pnud, la Banque mondiale ainsi que la coopération bilatérale. L'énoncé des conclusions du colloque tenu le 13 septembre 1997 à Montréal, publié au nom du Comité consultatif international et du Comité organisateur national, indique que la principale leçon apprise 10 ans après la mise en oeuvre du Protocole de Montréal, est qu'il faut établir l'imminence du danger pour convaincre la communauté internationale d'agir concrètement. Par ailleurs, l'industrie fait preuve d'ingéniosité lorsqu'il s'agit de trouver de nouvelles façons d'offrir ces avantages. En bout de ligne, connaissances pertinentes, institutions efficaces, esprit de collaboration et citoyens inspirés contribuent à surmonter les différences politiques en faveur de l'intérêt commun.
Il faut dire que les risques possibles sont nombreux si des mesures concrètes ne sont pas prises. On peut citer la multiplication des cancers cutanés qui pourraient atteindre 300.000 cas, 4500 mélomanes et entre 1,6 et 1,75 million de cataracte de plus dans le monde. Parlant de la pollution automobile, un communicant a regretté que l'Algérie comptait en 2011, 121 véhicules pour 1000 habitants (116 en 2010) et que le parc actuel se monte à plus de 5 millions de véhicules dont 34% roulent au gasoil entrevoyant à travers son exposé la solution gaz naturel comprimé (GNC) comme carburant «propre».