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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

L’Algérie recourt au gaz de schiste pour donner des garanties à l’Europe, selon Boukrami

 

EL WATAN

 

« L’Algérie ne vaut sur le niveau international que par ses capacités  énergétiques et en 2018, il y aura une renégociation des contrats. Il faut assurer  les autres que vous avez la capacité d’honorer les engagements au niveau international ».

L'économiste et ancien secrétaire d’Etat chargé  des statistiques, Sid Ali Boukrami, a estimé dimanche à Alger que l’Algérie  doit  concentrer ses efforts sur l’amont pétrolier et non sur le gaz de schiste.         
"La priorité pour l’Algérie dans le domaine pétrolier est d’aller vers  l’amont  pour avoir un bon niveau de négociation au niveau international et ne pas se  disperser et le dossier du gaz de schiste est un faux débat", a-t-il déclaré  au forum du quotidien Liberté.         

M. Boukrami a plaidé, dans ce sens, pour l'accroissement des taux de  récupération  des gisements et pour la maîtrise de la technologie nécessaire. "Il faut gérer ce qu’on a en augmentant le taux de récupération  pour avoir plus de revenus. Ce ne sont pas les besoins financiers mais l’exploitation  optimale des gisements qui doit déterminer la production alors qu’il faut maîtriser  la technologie du forage", a-t-il indiqué.           

Selon lui, l'impact sur l’environnement et le coût d'exploitation  du gaz de schiste "sont des faux débats". "On ne sait pas si ce sera rentable. On n’est pas au stade de dire  si c’est rentable ou pas. On ne connaît pas le bassin sédimentaire, a-t-il ajouté,  faisant remarquer que "l’Algérie veut donner des garanties pour honorer ses  contrats sur 20 ans avec l’Europe".          "L’Algérie ne vaut sur le niveau international que par ses capacités  énergétiques et en 2018, il y aura une renégociation des contrats. Il faut assurer  les autres que vous avez la capacité d’honorer les engagements au niveau international",  a-t-il préconisé.         

Evoquant la question des besoins interne en énergie, cet économiste  a soutenu que le rythme actuel de consommation "n’est pas soutenable".          Ce rythme "évolue à deux chiffres ce qui conduit à revoir la capacité  des centrales électriques tous les cinq ans", a-t-il encore souligné.

« L’Algérie ne vaut sur le niveau international que par ses capacités  énergétiques et en 2018, il y aura une renégociation des contrats. Il faut assurer  les autres que vous avez la capacité d’honorer les engagements au niveau international »,  a-t-il préconisé

APS
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