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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

"La vétusté du réseau d’AEP est la bête noire du secteur de l’hydraulique à Tizi Ouzou" Par Liberté

42 milliards de DinArs d’investissement mais de nombreux villages ont encore soif. Par : Samir Leslous. Si en termes de potentialités hydriques, d’investissement dans le stockage d’eau potable et son transfert, la wilaya de Tizi Ouzou a enregistré, en 10 ans, des sauts quantitatif et qualitatif non des moindres en termes de distribution, la région accuse un déficit tellement énorme que la population ne ressent, souvent même, plus les efforts consentis dans le secteur. Lors du conseil de wilaya consacré jeudi dernier au secteur de l’hydraulique, le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, a révélé qu’en matière d’investissement le secteur a englouti un total de 42 milliards de dinars durant les deux plans quinquennaux 2005-2009 et 2010-2014, un lourd investissement qui a permis, a-t-il considéré, de prendre en charge 95% des problèmes du secteur. En matière de stockage, le directeur de l’hydraulique de la wilaya a expliqué que les ressources hydriques potentielles de la wilaya sont estimées à un milliard de m3/an et que pour une wilaya dont 67% des ressources hydriques sont superficielles, les 900 mm de pluviométrie enregistrés en moyenne durant l’année en cours sont considérables. Selon le même responsable, le volume d’eau mobilisé par an est de pas moins de 191 millions de m3. À considérer ces chiffres, la wilaya de Tizi Ouzou ne devrait plus se plaindre de stress hydrique. Pourtant, durant tout l’été qui tire à sa fin, plus d’une vingtaine d’actions de protestation, souvent ponctuées par des fermetures de sièges de mairie, ont été menées dans les quatre coins de la wilaya de Tizi Ouzou par des populations qui réclament souvent leur alimentation en eau potable. C’était notamment le cas, entre autres, à Tizi Ghenif, Maâtkas, Makouda et Aït-Yahia-Moussa. Par quoi une telle situation peut-elle s’expliquer ? De l’aveu même des responsables du secteur “la wilaya a à peine passé un été meilleur que le précédent”. Invités à décortiquer les réalités du terrain, les chefs de daïra étaient unanimes pour pointer du doigt, à chaque fois, la vétusté des réseaux d’alimentation qui génèrent très souvent d’importantes fuites. Des interventions des chefs de daïra, il ressort clairement que derrière le malheur hydrique des populations se dressent souvent trois lettres : l’ADE qui, avec ses réseaux défectueux, promet à chaque fois de renouveler le réseau, mais en vain. De nombreux citoyens continuent de ne recevoir dans leurs robinets que de l’air chèrement facturé. L’autre volet abordé lors du même conseil de wilaya concerne les barrages en projet dans la wilaya. Sur ce point, il a été annoncé que l’étude du barrage de Sidi-Khelifa, confiée à un bureau d’études libanais depuis 2006, a été achevée et que l’avis d’appel d’offres pour sa réalisation sera lancé en 2014. S’agissant de celui de Zaouïa, dans la région de Makouda, l’étude confiée à un bureau portugais est bloquée en raison de l’opposition farouche des propriétaires terriens. Le problème du barrage de Souk n’Tleta, a été, quant à lui, totalement éludé. S L
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