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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

Lait-cru en Algérie: "Des insustriels plaident pour des investissements en aval" par le "Temps d'Algerie "

Pour améliorer l'intégration du lait cru

Des industriels plaident pour des investissements en aval

Les tours de séchage, où le lait cru est transformé en poudre, n'existent pas en Algérie. Les volumes excédentaires produits dans certaines régions du pays risquent d'être gaspillés en raison de l'absence de ces tours, a déploré Laïd Meratla, chef de production au niveau de la coopérative spécialisée en services d'élevage de Sétif (Coopssel). 

Rencontré au niveau de son stand érigé à l'occasion du Salon international de l'agriculture, organisé du 22 au 25 novembre au Palais des expositions, M. Meratla a jugé utile de créer des tours dans les régions ouest, centre et est pour être exploitées en cas de surplus de production de lait cru.

Ce responsable a reconnu que l'Algérie est encore loin de produire de grandes quantités de lait cru mais doit néanmoins disposer de tours de séchage, de centre de collecte et d'investissements pour pouvoir développer la filière du lait cru, appelée à se substituer graduellement à l'importation de la poudre de lait. 

Cette dernière est préférée par les transformateurs au regard de la facilité de son utilisation et de la stabilité d'offre qu'elle procure, a-t-il reconnu, expliquant que les laiteries qui utilisent le lait cru encourent le risque de déficit de cette matière première.  Tout en saluant la décision du ministère de l'Agriculture de revoir à la hausse la prime de transformation, qui est passée de 4 à 7,5 DA/litre, ce représentant d'une laiterie qui utilise exclusivement du lait cru dans la production du lait en sachet a mis en avant la concurrence exercée par les producteurs de produits laitiers qui offrent un prix supérieur à celui proposé par les laiteries.

Mais, minimise M. Meratla, «les fabricants de produits laitiers sont exigeants sur le plan qualité, contrairement aux laiteries qui tolèrent certaines insuffisances, notamment en termes de qualité microbiologique».  La laiterie Coopssel a réussi, par ailleurs, à augmenter ses capacités de traitement, passant de 2000 litres/heure en 2002 à 6000 l/h en 2010. En termes de capacités de conditionnement, cette entreprise est passée de 2500 l/h à 4500 l/h.

K. S.

source: http://www.letempsdz.com/content/view/48561/1/ 

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