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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

"LES RESSOURCES FOURRAGÈRES EN ALGÉRIE: DÉFICIT STRUCTUREL ET DISPARITÉS RÉGIONALE. ANALYSE DU BILAN FOURRAGER POUR L’ANNÉE 2001"

 

LES RESSOURCES FOURRAGÈRES EN ALGÉRIE: DÉFICIT STRUCTUREL ET DISPARITÉS RÉGIONALE.

ANALYSE DU BILAN FOURRAGER POUR L’ANNÉE 2001

R.ADEM , FERRAH A.

Cet article a été extrait d’une étude exhaustive réalisée sur l’ensemble des wilayate de l’Algérie en 2002.

Pour d’amples détails prière contacter le webmaster du Gredaal


“Introduction

 

L’alimentation constitue, incontestablement, l’une des contraintes majeures à l’essor de l’élevage en Algérie. Un examen détaillé de la structure du bilan fourrager en Algérie a permis de relever que le taux de couverture des besoins du cheptel algérien se situe à moins de 80 % pour une offre estimée à 8 milliards d’unités fourragères en 2001.(Cf. Infra). Ce déficit fourrager a des répercussions négatives sur la productivité des animaux et se traduit par un recours massif aux importations de produits animaux à l’instar des produits laitiers et carnés.

 

 

1. Le potentiel fourrager en Algérie.

 

Le potentiel fourrager existant en Algérie est structuré autour de quatre ensembles, d’inégale importance, constitués par les prairies naturelles, les parcours steppiques, les fourrages cultivés et les parcours forestiers (Cf. Tableau 1).

 

Un examen fin de la structure de ce potentiel, dé globalisé selon les diverses zones agro écologiques (Cf. Tableau 6), a permis d’estimer les superficies occupées par les fourrages ou utilisées pour l’alimentation du cheptel a prés de 39 millions d’hectares (2001). Ces superficies sont représentées, essentiellement, par les steppes et les pacages (82 %), les terres en jachère (7.8 %) et les soles pourvoyeuses de chaumes et de pailles (9%). Ces ensembles se caractérisent par la faiblesse de la productivité fourragère (Cf. Tableau 2).

 

En termes d’offre, exprimée en unités fourragères (UF), l’Algérie disposait en 2001 de 8 milliards d’UF issues principalement des zones céréalières (52 %) et des parcours steppiques (44 %). Les chaumes et les pailles contribuent pour 37 % dans l’offre fourragère globale. Ces données témoignent, encore une fois, du caractère extensif de la production fourragère en Algérie(Cf. Tableau 3).

 

 

 

2. Importance et concentration des élevages en Algérie.

 

Le cheptel algérien des ruminants est estimé pour l’année 2001 a prés de 3.5 millions d’unités gros bétail (UGB) qui se localisent essentiellement au niveau des zones steppiques (32 %), des zones humides et subhumides (29 %) et les zones céréalières (23%). La structure des élevages varie selon les zones agro écologiques; celle-ci est dominée par l’élevage bovin (72 %) dans la zone tell littoral, par l’association ovins/bovins dans les zones céréalières et sublittoral, les ovins en zones steppiques (75 %) et les camelins en zones sahariennes (56 %) (Cf. Tableau 4). Les besoins alimentaires de ce cheptel ont été estimés, pour l’année 2001, à 10,5 milliards d’UF.

 

 

 

3. Taux de couverture des besoins alimentaire du cheptel pour l’année 2001.

 

Une analyse de la balance fourragère pour l’année 2001 a permis de mettre en exergue la persistance d’un déficit fourrager estimé à 22 % (Cf. Tableau 5). Mais cette moyenne recèle des disparités régionales importantes. En effet, l’analyse selon les diverses zones agro écologiques montre que les déficits sont beaucoup plus prononcés dans les zones littorales, steppiques et sahariennes pour des taux respectifs de 58 %, 32 % et 29 %. (Cf. Tableau 5).

 

Cette situation découle de ce que la production et la culture des fourrages en Algérie reste, à bien des égards, une activité marginale des exploitations agricoles. En effet, la proportion des terres réservées aux cultures fourragères, exploitées de manière extensive au demeurant, reste faible puisqu’elle ne représentait en 2001 que 1 % des superficies fourragères globales (Cf. Tableau 2). Le caractère extensif de la production fourragère est attesté par la prépondérance de la vesce avoine utilisée dans la majorité des as en tant que foin dans l’alimentation du bétail notamment dans les zones à pluviométrie réduite.”

 

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