30 Janvier 2013
Les participants à cette journée parlementaire, organisée par l’Assemblée populaire nationale (APN) sous le thème « espoir, idées et activités », en coordination avec l’Agence des Nations unies pour la protection de l’enfance « UNICEF » à Alger et les Scouts musulmans algériens (SMA), ont mis l’accent sur l’importance d’établir « une passerelle entre les jeunes et les autorités publiques en vue d’ancrer la culture de citoyenneté chez eux ».
Dans ce contexte, le Commandant général des SMA, Noureddine Benbraham, a affirmé que les autorités concernées doivent « se rapprocher davantage de la catégorie des jeunes et leur garantir des espaces en vue d’exprimer leurs idées et leurs aspirations », soulignant l’importance « pour les députés d’accompagner les jeunes en vue d’ancrer la culture de citoyenneté chez eux ».
« Les jeunes qui sont l’espoir et l’avenir du pays ont besoin d’une meilleure prise en charge, en les associant aux propositions et décisions concernant leur avenir », a-t-il estimé.
Il a également souligné l’importance d’associer la société civile à « la sensibilisation des jeunes, au développement de la société, à la lutte contre tous les fléaux sociaux et à la consécration de la culture de citoyenneté ».
Le représentant de l’UNICEF à Alger, Thomas Davin a rappelé les engagements pris par les autorités publiques pour la prise en charge de la catégorie des jeunes notamment dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation professionnelle.
L’Algérie a consacré des enveloppes financières de 15% au secteur de l’éducation et de 21 % à l’enseignement supérieur, et ce au titre du budget annuel de l’Etat, a-t-il indiqué.
Concernant l’emploi, une enveloppe financière de 80 millions de dinars a été investie dans les micro-crédits destinés aux jeunes chômeurs.
Il a appelé à fournir davantage d’efforts pour une meilleure prise en charge de cette catégorie qui représente 70% de la population algérienne, soulignant l’importance de cette rencontre consacrée à l’échange de vues et à l’écoute des préoccupations des jeunes.
Les travaux de ce séminaire se poursuivent au niveau d’ateliers de travail chargés de l’examen des aspects juridiques contenus dans la convention internationale des droits de l’enfant et les lois nationales relatives à la protection de l’enfant dont les droits à la liberté d’expression et au dialogue et la participation à la gestion des affaires du pays.