25 Novembre 2010
2.152 unités d'élevage seront attribuées durant l'actuel quinquennat (2010-2014) dans la wilaya de Laghouat, au titre des projets de développement rural intégré, a-t-on appris des services de la conservation des forêts.
Près de 123 unités ont été déjà distribuées au cours de l'année 2010 soit 1.476 têtes de cheptel, au profit de neuf communes dans le cadre de la première phase de ce programme, pour un coût de 25 millions de dinars, a indiqué le conservateur local des forêts.
Quant à la deuxième tranche du programme de l'année en cours, elle consiste en l'attribution, au profit de quatre communes, de 68 unités d'élevage, pour un coût de plus de 13 millions de dinars, représentant un nombre de 826 têtes ovines, caprines, bovines et ruches, a précisé , M. Salim Hadid.
Quelque 148 unités, toutes espèces d'élevage confondues, avaient été distribuées en 2009 sur l'ensemble des communes de Laghouat, pour un montant de 29 millions de dinars, dans le cadre d’un programme de 481 unités retenu pour la wilaya.
Ce programme vise, selon le même responsable, la fixation de la population locale dans les régions rurales à travers la création d'activités productives notamment en direction de la femme rurale en plus de la préservation des races animales.
Ces initiatives, encadrées par les subdivisionnaires agricoles et des vétérinaires, assurant l'accompagnement des bénéficiaires et le suivi de la santé des unités d'élevage, ont permis le foisonnement de plusieurs espèces notamment le cheptel du fait qu'elles représentent l'activité principale de la population locale.
M. Hadid a indiqué, à ce titre, que tous les bénéficiaires reçoivent une formation théorique et une autre pratique, portant sur les techniques scientifiques d'élevage et les conditions de salubrité et ce, au niveau des fermes modèles (ferme de Tadjemout).
La wilaya de Laghouat avait bénéficié en 2010, au titre du programme du renouveau rural, de 38 projets de proximités, visant la lutte contre le phénomène de désertification, qui seront lancés après la finalisation des procédures légales, a-t-on ajouté de même source.
50.000 ha pour développer l’oléiculture à Ghardaïa à l’horizon 2014
Une superficie de 50.000 hectares sera consacrée à la plantation de l’olivier dans la wilaya de Ghardaïa durant la période 2011-2014, dans le cadre du programme de développement de l’oléiculture, indique-t-on à la direction locale des services agricoles (DSA).
Les premières actions de plantation, prévues dans le cadre de ce programme qui concerne les treize communes de la wilaya, seront lancées au début de l’année 2011 avec une superficie de près de 12.500 ha, a-t-on précisé.
L’extension programmée à l’horizon 2014 des plants d’olivier dans la wilaya est accompagnée d’un soutien financier par les pouvoirs publics, estimé à prés de 3 milliards de Dinars, selon la même source.
Les plus grandes oliveraies seront concentrées dans les communes d’El Ménéa et Guerrara, avec respectivement 21.410 et 9.202 ha, suivies de celles prévues à Hassi-Lafhel (3.270 ha) et à Metlili (2.090 ha), indiquent les services de la DSA.
L'activité oléicole dans la wilaya de Ghardaïa couvre actuellement plus de 1.058 ha selon les statistiques de la DSA. Selon les services agricoles, l’olivier est un arbre qui "se comporte bien" et qui "prospère" dans la wilaya de Ghardaïa, comme en témoignent les nombreux spécimens plantés çà et là à travers la région du Ghardaïa, Guerrara et Hassi Lafhel, où malgré l’absence de soins, leur fructification est relativement abondante. Arbre millénaire, dont les fruits possèdent des vertus diététiques et thérapeutiques indéniables, l'olivier s'est tôt érigé, au niveau de la wilaya de Ghardaïa, notamment dans les daïras de Guerrara, El-Ménéa et Mansourah, en un patrimoine arboricole important, qui a suscité, au fil des années, un intérêt particulier, en vue de sa promotion.
Faisant partie de la famille des oléacées, l’olivier qui s’adapte aussi bien au climat froid et humide du littoral qu’aux conditions climatiques extrêmes, prospère dans les régions du Sud, où il vit à l’état sauvage dans les massifs de l’Ahaggar, signale-t-on de même source. 'La pratique de l'oléiculture peut être étendue à la quasi-totalité des localités de la wilaya, pour peu que l'irrigation existe, et les expériences menées avec succès dans certaines wilayas du Sud, notamment à El-Oued, justifie l'encouragement de cette culture'', soulignent les techniciens de la DSA de Ghardaïa. Le programme de développement de l’oléiculture et l’intensification de la culture de l’olivier peut contribuer à la création d'emplois stables dans la wilaya, notamment par la création d’unités modernes de trituration, poursuivent-ils.
APS
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/5576