ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )
6 Décembre 2010
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Afin d’estimer la pollution atmosphérique globale de la région de Skikda, capitale de la pétrochimie, située au Nord-Est algérien, FADEL. D, OULARBI. A, DJEMAI. R et LAIFA. A, du Département Aménagement de la Faculté des Sciences de la Terre de l'Université de Annaba (Algérie) ont utilisé une méthode qualitative basée sur le recensement et la distribution géographique de la flore lichénique selon la rose des pollutions de la zone d’étude combinée à une cartographie en réseaux. "Notre étude a été orientée sur la contribution à la cartographie de la pollution atmosphérique globale de Skikda et de sa périphérie en utilisant la flore lichénique comme bioindicatrice de cette pollution. Nous avons ainsi recensé toute la flore lichénique corticole de toutes les stations étudiées. Durant également cette phase nous avons récolté toutes les données nécessaires à l'étude du milieu biophysique de notre zone d'étude. Il est impératif de bien cerner certains facteurs biophysiques tels que le climat et la flore arborescente (substrat lichénique ou phorophyte) pour mieux comprendre leur influence sur la distribution des lichens dans les différentes stations. Les résultats du recensement de la flore lichénique de la région de Skikda ont montré de manière évidente que leur nombre et leur taux de recouvrement sont étroitement liés au degré de pollution. En effet, des travaux antérieurs de GILBERT&PYATT (1970), AMMARI (2004) vont dans le même sens. Ils apprécient le degré de pollution directement à partir d’observation de terrain. La même constatation est remarquée à savoir quand la pollution est importante, le nombre d’espèce diminue ainsi que leur taux de recouvrement." Pour télécharger l'étude au format pdf : ![]() |
"Je suis originaire de part ma mère de la région de Skikda ou j'ai rencontré grâce notamment à Mohamed Tabbouche, le président de l'association Bariq 21 un bon nombre de gens qui se sentent concernès par ce grave problème environnemental.Il suffit de se rendre à Skikda pour sentir la nocivité de l'air ambiant et le dénaturement de cette belle ville par la proximité des installations pétrolières.
Il suffirait pourtant, pour réduire ces impacts, d'investir dans de nouvelles technologies et une gestion plus durable des sites pétrochimiques, au dire de mr Tabbouche qui est d'ailleurs lui-même un cadre superieur dans l'entrprise qui exploite ces sites."
Tedjani Karim