« Aucun programme ne peut être efficace si chaque citoyen ne se sent pas à la fois concerné par les problèmes de l’environnement et prêt à agir », a affirmé Mme Boudjemaâ à l’occasion d’une journée d’étude à Alger sur « l’écocitoyenneté et son impact social ».
« Il est facile d’adopter des gestes simples, apprendre à économiser et à partager de manière équitable les ressources de l’environnement et à tenir compte des facultés limitées de la terre à absorber les déchets et les pollutions », a-t-elle ajouté.
A cet effet elle a préconisé que chaque citoyen « doit se comporter quotidiennement en acteur de la préservation de l’environnement en accomplissant des éco-gestes dans la vie de tous les jours ».
Elle a fait remarquer, dans le même contexte, que l’environnement est « une ressource limitée qui s’épuise et se dégrade d’où la nécessité d’apprendre à le gérer dans une perspective de longue durée.
Mme Boudjemaâ a relevé que des « avancées ont été enregistrées, ces dernières années en Algérie en matière de protection de l’environnement, devenue l’une des priorités majeurs des pouvoirs publics ».
« Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour la lutte contre la désertification, la dépollution, la gestion des déchets et la préservation des ressources naturelles », a-t-elle précisé.
De son côté, la directrice de l’agence Mozaîka Events, organisatrice de cet événement, Saâdi Dahech, a insisté sur la nécessité de sensibiliser les citoyens sur l’importance de préserver notre planète et de leur faire découvrir les actions utiles pour une écologie au quotidien.
Elle a ajouté que cette sensibilisation « ne pourra être efficace sans le concours actif des citoyens, des associations, des pouvoirs publics et des entreprises ».