4 Février 2013
En ce jour de vendredi, nous avons été agréablement surpris à hauteur du grand lac de la ville de Tighennif, qui était abandonné à son triste sort depuis belle lurette, de trouver des citoyens en famille qui se sont donnés rendez-vous dans ce lieu de détente et de loisirs.
En ce jour de vendredi, nous avons été agréablement surpris à hauteur du grand lac de la ville de Tighennif, qui était abandonné à son triste sort depuis belle lurette, de trouver des citoyens en famille qui se sont donnés rendez-vous dans ce lieu de détente et de loisirs. Le lac regorge d’eau et on peut y voir des cygnes et des canards sauvages barboter, joyeusement. Ce lieu, naguère transformé par des délinquants en quartier de beuverie, fait le plaisir des familles. Renseignement pris, nous avons appris que tout ce changement est l’œuvre de citoyens qui ont pris leur courage à deux mains pour faire de ce lieu, une place de farniente pour les familles pendant les jours de repos et de vacances scolaires . Un peu plus loin au niveau du cimetière de Sidi Omar Trari, un groupe de volontaires et de bénévoles et des membres d’associations caritatives, appuyés par des ouvriers de l’APC et des ponts et chaussées s’affairaient à nettoyer ces lieux et faisaient du désherbage tout autour des carrés des morts et parmi tous ces volontaires un grand nombre de jeunes étudiants et simples citoyens de la ville, conscients de la grandeur de ce geste de nettoiement pour la protection de l’environnement, ce qui fait dire à Boualem, un ancien cadre de l’agriculture à la retraite, nous voulons à travers ces actions, former des éco-citoyens épris de la sauvegarde et de la propreté du milieu ambiant où il vit ; les pelles, les bèches et autre matériel agricole mis à disposition qui ont troqué une journée durant leur outil de travail habituel, en informatique, médecine, enseignement, administration pour verser dans ces travaux d’intérêt général de la communauté urbaine de cette localité ou furent découvertes les mandibules de l’homme de Palikao, des vestiges qui sont exposées au musée de l’homme à Paris. Un geste qui honore les citoyens de la ville de Tighennif qui n’ont pas attendu longtemps pour passer à l’acte et une telle initiative a été appréciée par toute la population de Tighennif, mais la mobilisation doit être massive, nous disent ces volontaires pour que l’action ne demeure pas ponctuelle et conjoncturelle. Des paroles sages qui en disent long sur le degré de maturité de ces jeunes bénévoles dans cette opération désintéressée pour le bien être de la population.
A. Ghomchi