Les besoins seront couverts la prochaine décennie
jeudi 19 février 2009.
Les énergies renouvelables sont en phase de développement en Algérie. En matière d’énergie solaire, l’Algérie sera dans les dix prochaines années en mesure de couvrir les besoins nationaux en la matière.
Ce sont les propos tenus hier par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Haraoubia, au terme d’une visite de travail l’ayant conduit à l’UDES (Unité de développement des équipements solaires) à Bousmail et au CDER (Centre de développement des énergies renouvelables) à Bouzaréah.
Les efforts menés par les chercheurs des deux centres pour le développement des énergies renouvelables, notamment, éolienne, solaire, géothermique, la biomasse et hydrogène, ont suscité la reconnaissance du ministre. Il a, d’emblée, relevé la détermination de cette élite d’aller de l’avant pour faire du développement de toutes ces énergies une priorité dans la recherche scientifique.
Il cite, à titre d’exemple, le laboratoire du CEDR qui a pu parvenir, même s’il est en phase expérimentale, l’industrialisation de l’hydrogène. Le progrès et le résultat sont fort appréciables. Mesurant l’importance et l’impact de ce processus, M. Haraoubia a rappelé qu’au-delà de la compétence des ressources humaines, l’Etat est disponible à déployer tous les moyens matériels, financiers surtout, pour être au même niveau des pays ayant réussi la bataille des énergies renouvelables.
« Le président de la République a décidé que l’enveloppe financière consacrée au développement des énergies renouvelables restera ouverte... », a rappelé le ministre, estimant que le gouvernement a décidé la dotation de toutes ces structures de recherche en matière d’équipements et d’autres moyens de recherche.
L’Algérie compte 19 centres de recherche, dont les prestations ont couvert une bonne partie des besoins nationaux en énergie solaire. Le CEDR est pour sa part chargé d’élaborer et de mettre en œuvre les programmes de recherche et de développement, scientifique et technologique, des systèmes énergétiques exploitant l’énergie solaire thermique, photovoltaïque, éolienne, géothermique, l’énergie de la biomasse et de l’hydrogène.
Connaissant les limites des énergies fossiles, l’Algérie est plus que jamais appelée à s’orienter vers le développement des énergies renouvelables, à l’effet de leur utilisation. Ce qui a été réalisé dans les différents centres de recherche positionne l’Algérie dans les normes internationales. Le ministre n’a pas manqué à l’occasion de saluer le ministère de la Défense nationale pour l’effort soutenu au profit des centres de recherche en la matière.
Horizons