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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

1,2 milliard de m3 d’eau usée à traiter d’ici à 2019

Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a inauguré, hier, à Tlemcen, au parc national de Lalla-Setti, les travaux de l’atelier régional sur la réutilisation des eaux épurées au profit de l’agriculture, organisé par l’Agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau et l’Institut méditerranéen de l’eau avec la participation d’experts algériens, tunisiens, espagnols et français.


Dans son allocution d’ouverture le ministre a souligné que le gouvernement s’est engagé dans un processus irréversible visant à assurer la sécurité hydrique à travers justement cette démarche moderne d’utiliser les eaux usées épurées pour le secteur de l’agriculture afin d’assurer l’économie des eaux conventionnelles et non conventionnelles. Il est envisagé de traiter annuellement 1,2 milliard de mètres cubes d’eau usée pour l’irrigation des superficies agricoles à travers le pays d’ici à l’horizon 2019.
Faisant une rétrospective de la problématique de l’eau pour situer le contexte global dans lequel évolue le secteur aux niveaux national, régional et international, le ministre a déclaré que “jusqu’aux années 2000, l’Algérie faisait face à des difficultés majeures engendrées par la décennie dite noire, accentuées par les conséquences de la sécheresse qui avait affecté particulièrement la région Ouest”. Il a ajouté que “devant cette situation, nous avons même envisagé d’importer de l’eau de Marseille au niveau des ports qui ont été d’ailleurs aménagés pour cette opération de grande envergure. Face à ce dilemme, les autorités du pays ont alors adopté une stratégie audacieuse qui, du reste, a été payante, celle d’engager un important programme d’investissement pour la mobilisation de l’eau et la diversification des ressources hydriques”.
Il a cité, à ce titre, le traitement de l’eau de mer et l’utilisation des eaux usées épurées, avec pour double avantage, a-t-il dit, “l’extension des superficies agricoles à irriguer et l’économie des eaux des barrages”.
Face aux changements climatiques qui constituent un véritable défi, a encore affirmé Necib, “la politique volontariste du gouvernement s’est concrétisée par la mise en œuvre d’un ambitieux plan de sauvetage qui a consisté à procéder à de nombreux forages et à la réalisation de grands barrages dont le nombre va atteindre 86 dans deux mois pour porter les capacités de stockage à 9 milliards de m3 et également la réalisation de stations de dessalement d’eau de mer pour un seul objectif, celui de répondre à la demande en eau sans cesse croissante des populations et de l’agriculture”.
Pour atteindre cet objectif, un montant de 43 milliards de dollars a été investi de 2000 jusqu’à fin 2014 pour la réalisation de plusieurs mégaprojets dans ce secteur parmi lesquels figurent les stations de dessalement d’eau de mer dont le nombre va atteindre onze avant l’été prochain avec la mise en exploitation de celles de Béjaïa et d’El-Tarf d’une capacité de 100 000 m3/jour.
À l’issue de la cérémonie inaugurale, le ministre a effectué une visite d’inspection et de travail qui l’a conduit à Maghnia où il a procédé à la pose de la première pierre des travaux de réhabilitation et d’extension du périmètre irrigable avant de visiter la station d’épuration de Aïn El-Hout, dans la banlieue de Chetouane qui fait partie des 166 opérationnelles à travers le pays, puis d’inaugurer le siège de la direction régionale du contrôle technique hydraulique du chef-lieu de wilaya.


Abdelmadjid Bereze

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