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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

DRAA BEN KHEDDA (TIZI OUZOU) Les déchets ménagers envahissent la ville

La ville des Cigognes, ex-Mirabeau, est devenue, ces dernières années, un foyer microbien à ciel ouvert. Passé de la bidonvilisation à la “bétonvilisation”, cette ville semble malheureusement perdre au fil des ans sa signification. En effet, elle n'offre presque plus rien de magique aux visiteurs.


Aucun quartier n’est épargné par les ordures ménagères qui ornent les trottoirs. En effet, la cité des 96-Logements, le marché couvert et le quartier 400, ex-cité DNC, pour ne citer que ceux là, sont devenus de vrais dépotoirs, constituant un danger pour la santé publique. Il suffit de s'engager dans ces cités traversées par de larges bandes souillées pour se rendre compte des risques sanitaires qu'encourent les riverains. Un état de fait regrettable où prolifèrent chats et chiens errants tout au long de l'année. Cependant, en dépit de l'odeur nauséabonde et intenable qui envahit les quartiers, les pouvoirs publics, notamment les services de l'APC et de la direction de l'environnement, ne semblent pas s'inquiéter outre mesure.


Sur les lieux, un groupe de riverains nous a indiqué que “les services de l'APC, censés veiller sur notre bien-être et la protection de l’environnement, continuent à briller par leur absence. Cette situation catastrophique renseigne sur le dysfonctionnement chronique du ramassage des ordures ménagères dans la ville de Draâ Ben Khedda”. Les nostalgiques de la belle époque et qui ont connu la ville de Mirabeau au temps de sa splendeur, souffrent aujourd'hui d'un vague à l'âme. En effet, dans un passé récent, Mirabeau était effectivement très propre. Les citoyens agissaient au quotidien par des efforts soutenus d'intérêt général d'embellissement et d'assainissement de toute la ville. Il n'y avait pas d'eau qui suintait de partout. La ville, comme le reste, était présentable ! Il y avait des poubelles un peu partout, des services étaient chargés de ramasser les déchets, et on ne pouvait pas jeter les ordures n'importe où.


Tout le monde nettoyait sa cour, son pré carré et devant sa porte. Jadis, au printemps, comme partout ailleurs, la nature se débarrassaient de ses lourds habits hivernaux, s'invente des toilettes colorées et scintillantes qui lui donnaient l'air d'une demoiselle se réveillant après un long sommeil. Partout, c'est l'invasion des genêts, violettes marguerites, des pâquerettes, des primevères et des ficaires.


BOUHAMAM AREZKI

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