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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

"La production de dattes doit obtenir un label de certification" Par Mourad Arbani

 
 | 06/01/2013 | 13:21Share on facebookShare on twitter

La production et le conditionnement de dattes doivent obtenir un label de certification et bénéficier d’une mise à niveau dans le but de répondre aux normes internationales, faute de quoi, ce produit ne sera plus toléré à l’exportation, a indiqué à l’APS Nadjib Haddoud, membre de l’Association des producteurs de dattes de Tolga (Biskra).

“On doit absolument aller vers la certification des unités de production pour se mettre au niveau des standards internationaux” a affirmé Haddoud pour qui “il y a des marchés qui nous sont hermétiques comme celui de l’Europe du Nord, et même les pays du sud de l’UE commencent à nous exiger des stratégies de mise à niveau et la démarche HACCP”, cette dernière étant un système d’évaluation de la sécurité alimentaire en vigueur en Europe.

Sans ce label de certification, la marge bénéficiaire du producteur se réduit comme une peau de chagrin, puisque l’exportation des dattes passe par des importateurs étrangers qui achètent à bas prix pour réexporter, après certification, à un prix beaucoup plus élevé.

Les producteurs algériens de dattes disposent d’un délai de 4 ou 5 ans, selon Haddoud, pour une mise à niveau de leur activité et une certification, s’il ne veulent pas voir verrouillés les marchés à l’export.

Dans ce sens, il y a déjà une initiative lancée par le ministère de l’industrie et l’agence allemande de développement GIZ, visant à créer un réseau (cluster) dattes, regroupant tous les acteurs de la filière, et dont l’objectif sera la certification des unités de conditionnement avec l’assistance des experts allemands et la réalisation d’une société algéro-allemande de production de sucre de dattes, selon la même source.

Dans le même sillage, la filière dattes a besoin d’organiser toutes ses structures pour défendre le label de la datte algérienne et assurer sa traçabilité. Pour cela, les collecteurs et les commerçants doivent s’organiser comme l’ont déjà fait les producteurs, les conditionneurs et les exportateurs qui interpellent l’Etat pour qu’il durcisse le contrôle là où les spéculateurs font la loi.

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