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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

LE PR CHITOUR À LA 19E JOURNÉE DE L'ÉNERGIE "Voici la triplette qui peut sauver le pays"

Le directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger et ses jeunes étudiants ont démontré comment les ressources pétrolières peuvent être une arme «fatale» au service de ce développement durable grâce à une nouvelle politique énergétique très simple.
 

Le développement durable, un défi que devra relever l'Algérie si elle veut continuer à exister. Néanmoins, contrairement aux idées reçues, aller au développement durable ne veut pas dire abandonner les ressources pétrolières. «Mais sortir intelligemment de la politique de la rente menée avec les hydrocarbures», a précisé, hier à l'hôtel Hilton d'Alger lors de la 19e journée de l'énergie, le Pr émérite Chems Eddine Chitour. Ainsi, le directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger et ses jeunes étudiants ont démontré comment les ressources pétrolières peuvent être une arme «fatale» au service de ce développement durable.
Toutefois, pour réussir ce défi de la transition énergétique trois conditions sine qua non s'imposent. «Assurer une relève graduelle par les énergies renouvelables, modérer et dimensionner notre production en fonction des stricts besoins de l'Algérie. Faire la chasse au gaspillage qui représente un gisement perdu d'au moins 25%, selon l'Aprue», a fait savoir le Pr Chitour lors de sa remarquable intervention. Selon lui, ces trois conditions ne peuvent être réunies sans l'implication de tous. 

Les secrets de la gouvernance
La sauvegarde de notre potentiel énergétique est l'affaire de tout le monde et pas seulement des autorités. La société civile qui devra être convaincue de la nécessité de changer de cap: passer de l'ébriété énergétique à la sobriété énergétique. Nous devons développer une éco-citoyeneté», a-t-il assuré, en soutenant que la tâche s'annonce rude.
«Mais le secret de la gouvernance est justement de mobiliser le plus grand nombre autour d'une ambition partagée, celle de sauver l'Algérie quand la rente ne sera plus là», rétorque-t-il. «En fait, il faut passer de la situation où personne ne se sent concerné à une situation où tout le monde, à des degrés divers, se sent concerné», ajoute-t-il. «Le développement durable est avant tout une rupture avec le gaspillage tous azimuts des denrées alimentaires, notamment du pain, de l'énergie, de l'eau», poursuit-il.
«La consommation sans retenue amène au gaspillage d'au moins 25% de notre énergie(équipements électroménagers qui sont des gouffres d'énergie électrique, voitures qui dépassent toutes 150 g de CO2 par km).Toute chose interdite en Europe. A ce rythme de consommation sans contrainte l'Algérie épuisera rapidement ses réserves», rapporte-t-il avant de donner un exemple concret pour «réguler» la consommation d'essence.
«Pourquoi ne pas définir un quota équitable et bien étudié d'essence pour chaque citoyen qu'il payera au prix subventionné. Dépassé ce quota, il payera le carburant à son prix réel. On va ainsi moraliser les consommateurs sur le gaspillage de cette énergie et en même temps mettre fin à l'hémorragie aux frontières», explique-t-il avant d'entrer plus en profondeur dans sa plaidoirie en faveur de la révision des systèmes de subvention.
«Il y a lieu de substituer au régime de subvention actuel, un système de compensations ciblées et directes au profit des couches les plus défavorisées de la société, afin de restaurer l'esprit de justice sociale et de mettre fin à la contrebande existant dans le commerce des carburants», plaide-t-il, non sans rappeler la nécessité de la mise en place d'un plan Marshall pour les énergies renouvelables.

Un 24 Février de l'intelligence
«La mise en place d'un plan Marshall pour les énergies renouvelables doit se faire et chaque calorie épargnée par substitution aux énergies fossiles et des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, biomasse, déchets ménagers..)», estime le Pr Chitour avant de recommander de «s'adosser» à des locomotives capables de nous faire gagner du temps et de l'argent. «La Chine, l'Allemagne sont toutes indiquées», dit-il. Le Pr. Chitour aspire également à développer la culture du recyclage chez nos concitoyens. «On doit redonner une seconde vie aux objets. Le 'trésor'' que sont nos déchets ménagers représente, selon une thèse que nous avons menée sur toutes les décharges du pays, plus de 800 millions d'euros par an», certifie-t-il.
Le directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger plaide également pour une meilleure récupération des eaux qui n'est actuellement que de 7%, mais aussi d'une réhabilitation de l'agriculture.
«La richesse du Sahara, ce n'est pas seulement les énergies fossiles, la disponibilité d'une nappe phréatique de 45.000 milliards de m3, c'est aussi et surtout ce que l'on pourrait faire pour développer l'agriculture. Faisons du Sahara une seconde Californie, pour conjurer les changements climatiques et diminuer la dépendance alimentaire», réclame-t-il. «Le maître mot en tout, est l'autonomie, la production nationale qu'il faut encourager.
Le meilleur gisement d'énergie dans le pays, c'est l'électricité que l'on ne consomme pas, c'est l'essence que l'on ne consomme pas», résume-t-il la situation avant de conclure avec une note pleine d'espoir...
«J'ambitionne pour mon pays un nouveau 24 Février de l'intelligence d'une transition
énergétique pour le XXIe siècle avec les outils des nouvelles technologies...».

Energies renouvelables et production électrique
Elles couvriront à peine 25% de nos besoins
Les Journées de l'énergie organisées par le laboratoire de valorisation de l'énergie de l'Ecole nationale polytechnique d'Alger sont devenues un événement incontournable dans le domaine de l'énergie. Pour preuve, l'événement d'hier qui s'est déroulé à l'hôtel Hilton a vu la participation d'une pléiade d'experts, d'étudiants, mais surtout d'officiels. Le président du Cnes Mohamed-Seghir Babès était présent, en plus de trois ministre du gouvernement Sellal, à savoir la ministre du Tourisme Nouria Zerhouni, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, mais surtout le ministre de l'Energie Youcef Yousfi. Ce dernier a profité de sa présence à cette importante rencontre pour donner une petite idée sur le Programme national des énergies renouvelables que comptent lancer les autorités. «Outre le nucléaire à usage pacifique, l'Algérie compte se lancer dans un vaste programme de développement d'énergies renouvelables qui permettra au pays de générer 25% de sa production électrique à partir des sources solaire, éolienne et géothermique», a-t-il avancé. Cependant, a-t-il observé, le développement de ces énergies est très coûteux, ce qui impose d'impliquer davantage les centres de recherche pour rendre les coûts plus abordables. Dans ce sens, il a insisté sur l'importance du rôle des centres de recherche et des laboratoires universitaires dans l'amélioration des techniques utilisées en industrie de l'énergie, notamment renouvelables. Considérant l'innovation comme un facteur déterminant pour l'indépendance énergétique du pays, M.Yousfi a estimé que les chercheurs algériens doivent s'orienter vers la conception de techniques susceptibles de réduire les coûts et accélérer le processus de production. «Une révolution énergétique se fait actuellement à travers le monde grâce à la recherche et l'innovation et gare aux retardataires», a averti le ministre de l'Energie, soulignant que la transition énergétique «sortira de l'université».

Remarquable intervention du Pr Chitour

Le directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger et ses jeunes étudiants ont démontré comment les ressources pétrolières peuvent être une arme «fatale» au service de ce développement durable grâce à une nouvelle politique énergétique très simple.

Le développement durable, un défi que devra relever l'Algérie si elle veut continuer à exister. Néanmoins, contrairement aux idées reçues, aller au développement durable ne veut pas dire abandonner les ressources pétrolières. «Mais sortir intelligemment de la politique de la rente menée avec les hydrocarbures», a précisé, hier à l'hôtel Hilton d'Alger lors de la 19e journée de l'énergie, le Pr émérite Chems Eddine Chitour. Ainsi, le directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger et ses jeunes étudiants ont démontré comment les ressources pétrolières peuvent être une arme «fatale» au service de ce développement durable.
Toutefois, pour réussir ce défi de la transition énergétique trois conditions sine qua non s'imposent. «Assurer une relève graduelle par les énergies renouvelables, modérer et dimensionner notre production en fonction des stricts besoins de l'Algérie. Faire la chasse au gaspillage qui représente un gisement perdu d'au moins 25%, selon l'Aprue», a fait savoir le Pr Chitour lors de sa remarquable intervention. Selon lui, ces trois conditions ne peuvent être réunies sans l'implication de tous. «Le développement durable sans l'implication de tous.

Les secrets de la gouvernance
La sauvegarde de notre potentiel énergétique est l'affaire de tout le monde et pas seulement des autorités. La société civile qui devra être convaincue de la nécessité de changer de cap: passer de l'ébriété énergétique à la sobriété énergétique. Nous devons développer une éco-citoyeneté», a-t-il assuré, en soutenant que la tâche s'annonce rude.
«Mais le secret de la gouvernance est justement de mobiliser le plus grand nombre autour d'une ambition partagée, celle de sauver l'Algérie quand la rente ne sera plus là», rétorque-t-il. «En fait, il faut passer de la situation où personne ne se sent concerné à une situation où tout le monde, à des degrés divers, se sent concerné», ajoute-t-il. «Le développement durable est avant tout une rupture avec le gaspillage tous azimuts des denrées alimentaires, notamment du pain, de l'énergie, de l'eau», poursuit-il.
«La consommation sans retenue amène au gaspillage d'au moins 25% de notre énergie(équipements électroménagers qui sont des gouffres d'énergie électrique, voitures qui dépassent toutes 150 g de CO2 par km).Toute chose interdite en Europe. A ce rythme de consommation sans contrainte l'Algérie épuisera rapidement ses réserves», rapporte-t-il avant de donner un exemple concret pour «réguler» la consommation d'essence.
«Pourquoi ne pas définir un quota équitable et bien étudié d'essence pour chaque citoyen qu'il payera au prix subventionné. Dépassé ce quota, il payera le carburant à son prix réel. On va ainsi moraliser les consommateurs sur le gaspillage de cette énergie et en même temps mettre fin à l'hémorragie aux frontières», explique-t-il avant d'entrer plus en profondeur dans sa plaidoirie en faveur de la révision des systèmes de subvention.
«Il y a lieu de substituer au régime de subvention actuel, un système de compensations ciblées et directes au profit des couches les plus défavorisées de la société, afin de restaurer l'esprit de justice sociale et de mettre fin à la contrebande existant dans le commerce des carburants», plaide-t-il, non sans rappeler la nécessité de la mise en place d'un plan Marshall pour les énergies renouvelables.

Un 24 Février de l'intelligence
«La mise en place d'un plan Marshall pour les énergies renouvelables doit se faire et chaque calorie épargnée par substitution aux énergies fossiles et des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, biomasse, déchets ménagers..)», estime le Pr Chitour avant de recommander de «s'adosser» à des locomotives capables de nous faire gagner du temps et de l'argent. «La Chine, l'Allemagne sont toutes indiquées», dit-il. Le Pr. Chitour aspire également à développer la culture du recyclage chez nos concitoyens. «On doit redonner une seconde vie aux objets. Le 'trésor'' que sont nos déchets ménagers représente, selon une thèse que nous avons menée sur toutes les décharges du pays, plus de 800 millions d'euros par an», certifie-t-il.
Le directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger plaide également pour une meilleure récupération des eaux qui n'est actuellement que de 7%, mais aussi d'une réhabilitation de l'agriculture.
«La richesse du Sahara, ce n'est pas seulement les énergies fossiles, la disponibilité d'une nappe phréatique de 45.000 milliards de m3, c'est aussi et surtout ce que l'on pourrait faire pour développer l'agriculture. Faisons du Sahara une seconde Californie, pour conjurer les changements climatiques et diminuer la dépendance alimentaire», réclame-t-il. «Le maître mot en tout, est l'autonomie, la production nationale qu'il faut encourager.
Le meilleur gisement d'énergie dans le pays, c'est l'électricité que l'on ne consomme pas, c'est l'essence que l'on ne consomme pas», résume-t-il la situation avant de conclure avec une note pleine d'espoir...
«J'ambitionne pour mon pays un nouveau 24 Février de l'intelligence d'une transition
énergétique pour le XXIe siècle avec les outils des nouvelles technologies...».

Energies renouvelables et production électrique
Elles couvriront à peine 25% de nos besoins
Les Journées de l'énergie organisées par le laboratoire de valorisation de l'énergie de l'Ecole nationale polytechnique d'Alger sont devenues un événement incontournable dans le domaine de l'énergie. Pour preuve, l'événement d'hier qui s'est déroulé à l'hôtel Hilton a vu la participation d'une pléiade d'experts, d'étudiants, mais surtout d'officiels. Le président du Cnes Mohamed-Seghir Babès était présent, en plus de trois ministre du gouvernement Sellal, à savoir la ministre du Tourisme Nouria Zerhouni, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, mais surtout le ministre de l'Energie Youcef Yousfi. Ce dernier a profité de sa présence à cette importante rencontre pour donner une petite idée sur le Programme national des énergies renouvelables que comptent lancer les autorités. «Outre le nucléaire à usage pacifique, l'Algérie compte se lancer dans un vaste programme de développement d'énergies renouvelables qui permettra au pays de générer 25% de sa production électrique à partir des sources solaire, éolienne et géothermique», a-t-il avancé. Cependant, a-t-il observé, le développement de ces énergies est très coûteux, ce qui impose d'impliquer davantage les centres de recherche pour rendre les coûts plus abordables. Dans ce sens, il a insisté sur l'importance du rôle des centres de recherche et des laboratoires universitaires dans l'amélioration des techniques utilisées en industrie de l'énergie, notamment renouvelables. Considérant l'innovation comme un facteur déterminant pour l'indépendance énergétique du pays, M.Yousfi a estimé que les chercheurs algériens doivent s'orienter vers la conception de techniques susceptibles de réduire les coûts et accélérer le processus de production. «Une révolution énergétique se fait actuellement à travers le monde grâce à la recherche et l'innovation et gare aux retardataires», a averti le ministre de l'Energie, soulignant que la transition énergétique «sortira de l'université».

Le directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger et ses jeunes étudiants ont démontré comment les ressources pétrolières peuvent être une arme «fatale» au service de ce développement durable grâce à une nouvelle politique énergétique très simple.

Le développement durable, un défi que devra relever l'Algérie si elle veut continuer à exister. Néanmoins, contrairement aux idées reçues, aller au développement durable ne veut pas dire abandonner les ressources pétrolières. «Mais sortir intelligemment de la politique de la rente menée avec les hydrocarbures», a précisé, hier à l'hôtel Hilton d'Alger lors de la 19e journée de l'énergie, le Pr émérite Chems Eddine Chitour. Ainsi, le directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger et ses jeunes étudiants ont démontré comment les ressources pétrolières peuvent être une arme «fatale» au service de ce développement durable.
Toutefois, pour réussir ce défi de la transition énergétique trois conditions sine qua non s'imposent. «Assurer une relève graduelle par les énergies renouvelables, modérer et dimensionner notre production en fonction des stricts besoins de l'Algérie. Faire la chasse au gaspillage qui représente un gisement perdu d'au moins 25%, selon l'Aprue», a fait savoir le Pr Chitour lors de sa remarquable intervention. Selon lui, ces trois conditions ne peuvent être réunies sans l'implication de tous. «Le développement durable sans l'implication de tous.

Les secrets de la gouvernance
La sauvegarde de notre potentiel énergétique est l'affaire de tout le monde et pas seulement des autorités. La société civile qui devra être convaincue de la nécessité de changer de cap: passer de l'ébriété énergétique à la sobriété énergétique. Nous devons développer une éco-citoyeneté», a-t-il assuré, en soutenant que la tâche s'annonce rude.
«Mais le secret de la gouvernance est justement de mobiliser le plus grand nombre autour d'une ambition partagée, celle de sauver l'Algérie quand la rente ne sera plus là», rétorque-t-il. «En fait, il faut passer de la situation où personne ne se sent concerné à une situation où tout le monde, à des degrés divers, se sent concerné», ajoute-t-il. «Le développement durable est avant tout une rupture avec le gaspillage tous azimuts des denrées alimentaires, notamment du pain, de l'énergie, de l'eau», poursuit-il.
«La consommation sans retenue amène au gaspillage d'au moins 25% de notre énergie(équipements électroménagers qui sont des gouffres d'énergie électrique, voitures qui dépassent toutes 150 g de CO2 par km).Toute chose interdite en Europe. A ce rythme de consommation sans contrainte l'Algérie épuisera rapidement ses réserves», rapporte-t-il avant de donner un exemple concret pour «réguler» la consommation d'essence.
«Pourquoi ne pas définir un quota équitable et bien étudié d'essence pour chaque citoyen qu'il payera au prix subventionné. Dépassé ce quota, il payera le carburant à son prix réel. On va ainsi moraliser les consommateurs sur le gaspillage de cette énergie et en même temps mettre fin à l'hémorragie aux frontières», explique-t-il avant d'entrer plus en profondeur dans sa plaidoirie en faveur de la révision des systèmes de subvention.
«Il y a lieu de substituer au régime de subvention actuel, un système de compensations ciblées et directes au profit des couches les plus défavorisées de la société, afin de restaurer l'esprit de justice sociale et de mettre fin à la contrebande existant dans le commerce des carburants», plaide-t-il, non sans rappeler la nécessité de la mise en place d'un plan Marshall pour les énergies renouvelables.

Un 24 Février de l'intelligence
«La mise en place d'un plan Marshall pour les énergies renouvelables doit se faire et chaque calorie épargnée par substitution aux énergies fossiles et des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, biomasse, déchets ménagers..)», estime le Pr Chitour avant de recommander de «s'adosser» à des locomotives capables de nous faire gagner du temps et de l'argent. «La Chine, l'Allemagne sont toutes indiquées», dit-il. Le Pr. Chitour aspire également à développer la culture du recyclage chez nos concitoyens. «On doit redonner une seconde vie aux objets. Le 'trésor'' que sont nos déchets ménagers représente, selon une thèse que nous avons menée sur toutes les décharges du pays, plus de 800 millions d'euros par an», certifie-t-il.
Le directeur du laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l´Ecole polytechnique d'Alger plaide également pour une meilleure récupération des eaux qui n'est actuellement que de 7%, mais aussi d'une réhabilitation de l'agriculture.
«La richesse du Sahara, ce n'est pas seulement les énergies fossiles, la disponibilité d'une nappe phréatique de 45.000 milliards de m3, c'est aussi et surtout ce que l'on pourrait faire pour développer l'agriculture. Faisons du Sahara une seconde Californie, pour conjurer les changements climatiques et diminuer la dépendance alimentaire», réclame-t-il. «Le maître mot en tout, est l'autonomie, la production nationale qu'il faut encourager.
Le meilleur gisement d'énergie dans le pays, c'est l'électricité que l'on ne consomme pas, c'est l'essence que l'on ne consomme pas», résume-t-il la situation avant de conclure avec une note pleine d'espoir...
«J'ambitionne pour mon pays un nouveau 24 Février de l'intelligence d'une transition
énergétique pour le XXIe siècle avec les outils des nouvelles technologies...».

Energies renouvelables et production électrique
Elles couvriront à peine 25% de nos besoins
Les Journées de l'énergie organisées par le laboratoire de valorisation de l'énergie de l'Ecole nationale polytechnique d'Alger sont devenues un événement incontournable dans le domaine de l'énergie. Pour preuve, l'événement d'hier qui s'est déroulé à l'hôtel Hilton a vu la participation d'une pléiade d'experts, d'étudiants, mais surtout d'officiels. Le président du Cnes Mohamed-Seghir Babès était présent, en plus de trois ministre du gouvernement Sellal, à savoir la ministre du Tourisme Nouria Zerhouni, la ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, mais surtout le ministre de l'Energie Youcef Yousfi. Ce dernier a profité de sa présence à cette importante rencontre pour donner une petite idée sur le Programme national des énergies renouvelables que comptent lancer les autorités. «Outre le nucléaire à usage pacifique, l'Algérie compte se lancer dans un vaste programme de développement d'énergies renouvelables qui permettra au pays de générer 25% de sa production électrique à partir des sources solaire, éolienne et géothermique», a-t-il avancé. Cependant, a-t-il observé, le développement de ces énergies est très coûteux, ce qui impose d'impliquer davantage les centres de recherche pour rendre les coûts plus abordables. Dans ce sens, il a insisté sur l'importance du rôle des centres de recherche et des laboratoires universitaires dans l'amélioration des techniques utilisées en industrie de l'énergie, notamment renouvelables. Considérant l'innovation comme un facteur déterminant pour l'indépendance énergétique du pays, M.Yousfi a estimé que les chercheurs algériens doivent s'orienter vers la conception de techniques susceptibles de réduire les coûts et accélérer le processus de production. «Une révolution énergétique se fait actuellement à travers le monde grâce à la recherche et l'innovation et gare aux retardataires», a averti le ministre de l'Energie, soulignant que la transition énergétique «sortira de l'université».

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