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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

Précipitations à Tipasa Les 186,4 mm de novembre sauvent la saison agricole

En tout, 17.100 hectares ont été consacrés durant l’actuelle campagne pour la céréaliculture, soit un peu moins par rapport à la surface exploitée l’année dernière qui totalisait 17.556 hectares.

Dans Algérie 360, Régions 12 décembre 2016 0 Vues Sur les dernières 25 années, la moyenne pluviométrique du mois de novembre dans la wilaya de Tipasa était de seulement 94,66 millimètres. Pour le mois de novembre de cette année, le volume enregistré a été de 186,4 mm, soit quasiment le double du taux moyen comptabilisé depuis 1995.

Les précipitations récentes ont été pour les fellahs de la région une opportunité inespérée pour sauver leurs cultures. C’est le cas des grandes cultures comme le blé, les fourrages et les légumes secs dont la majeure partie des exploitations qui leur sont consacrées sont situées à Bourkika, Hadjout et Ahmeur El Aïn, c’est-à-dire sur les plaines de la Mitidja.

En tout, 17.100 hectares ont été consacrés durant l’actuelle campagne pour la céréaliculture, soit un peu moins par rapport à la surface exploitée l’année dernière qui totalisait 17.556 hectares. Bien que les céréaliculteurs guettent déjà les pluies d’avril, tous sont unanimes au demeurant pour dire que les précipitations de novembre sont tombées à point nommé.

Et pour cause, après les labours d’été, l’opération des semailles avance à grands pas. Jusqu’à cette semaine près de 1.500 ha sont emblavés. L’agrumiculture n’est pas en reste, puisque grâce à l’apport de pluie dernier, les variétés cultivées à Tipasa promettent selon un agronome d’être de qualité et plus juteuse.

En attendant, les variétés précoces, à l’instar de la clémentine, la production est déjà satisfaisante avec un rendement de 185 quintaux à l’hectare. En tout, en recense à Tipasa une surface globale de 4.300 ha dédiée aux agrumes.

Idem pour la pomme de terre d’arrière-saison qui faute d’apport d’eau d’irrigation transféré depuis le barrage Bouroumi, à cause de la sécheresse, a largement profité des pluies de novembre et de ce début décembre.

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