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Nouara Algérie

ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ALGERIE (Une revue de web de plus de 4500 articles )

Les chercheurs à la rescousse de la biodiversité en Algérie

 

mardi 15 avril 2008.

Un congrès international en Algérie sur « la diversité biologique des invertébrés en milieux agricoles et forestiers » est organisé par le département de zoologie agricole et forestière.

 

Un thème à faire rêver nos agriculteurs en quête de remèdes aux phytopathologies qui ravagent la flore algérienne et honorer la recherche du pays. Cela se passe depuis hier à l’Institut national d’agronomie (INA d’El Harrach) et jusqu’au jeudi 17 avril autour d’un programme de communications aussi dense que varié. Pas moins de 60 chercheurs venus d’Algérie, d’Afrique et d’Europe devront présenter des communications.

Plusieurs communications ont intéressé la population scientifique venue assister à ce congrès. Les méthodes de lutte contre la cochenille blanche du palmier-dattier ou les lombriciens au service de l’agriculture ou du parlatoria nocif contre les agrumes ou la tavelure destructrice des pêcher et du néflier. Il est quand même curieux qu’aucune communication ne traite du fameux mildiou (parasite de la pomme de terre) qui a failli affamer les algériens. De plus, l’ONU a consacré 2008 année de la pomme de terre.

La gestion des bioagresseurs des plantes ou des ravageurs forestiers et autres arbres fruitiers est présentée telle une approche conservatoire de la biodiversité des espèces dans leurs communautés pour assurer une protection des peuplements forestiers dans leur dimension de biodiversité animale et végétale.

Les chercheurs ont procédé aussi à l’évaluation de la faune aphidienne d’Algérie, l’évaluation du potentiel biocide des huiles essentielles extraites des plantes algériennes, non encore bien exploité en Algérie et la mise en application d’insecticides de nouvelle génération pour lutter contre les ravageurs des denrées stockées. Des exposés à l’intérêt économique appréciable comme celui de quelques espèces de culicidés à intérêt médical et vétérinaire, un créneau prometteur pour peu que l’Etat lui accorde attention et prise en charge.

En attendant les recommandations, il faut souligner que les conditions d’hébergement ne sont pas à la hauteur de cet événement. La recherche ne peut rayonner que si les initiatives à prendre doivent être cohérentes avec le discours officiel qui prône la promotion des chercheurs et l’évolution du cadre de la recherche mais fait peu pour la booster ou la hisser au rang honorable qui lui sied dans la sphère scientifique mondiale.

On ne peut forcer le respect des scientifiques des pays avancés que si l’on se respecte soi-même. Et pour garantir ce respect nécessaire à nos chercheurs, on ne les héberge pas dans une auberge (de l’ITGC annexe de l’INA) moisie d’acariens qu’ils sont censés combattre dans la nature. Un peu de respect est recommandé pour notre élite qui mérite un sort meilleur au lieu de se lamenter par la suite sur la fuite des cerveaux. A noter que le congrès est organisé sans aucun parrainage.

F.O. — Le Jour d’Algérie

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